Vendredi, Mme Flessel s'est entretenue avec son homologue rwandaise Julienne Uwacu. "Un entretien fructueux" centré sur la promotion du sport féminin et le développement de partenariats entre la France et le Rwanda sur certaines disciplines, notamment le cyclisme, s'est félicité la ministre française.
Mme Flessel a indiqué que sa visite visait à "promouvoir les relations diplomatiques entre la France et le Rwanda à travers le sport", a pour sa part rapporté samedi à l'AFP un haut responsable du ministère rwandais des Sports et de la Culture.
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Après avoir visité le mémorial du génocide rwandais, qui a fait entre avril et juillet 1994 quelque 800.000 morts selon l'ONU - principalement au sein de la minorité tutsi - Mme Flessel s'est rendue samedi dans un club de cyclisme du nord du pays, dans le district de Musanze. Elle doit quitter le Rwanda dimanche matin.
La visite de la ministre française des Sports intervient quelque cinq mois après une rencontre entre les présidents Paul Kagame et Emmanuel Macron à New York en marge de l'Assemblée générale des Nations unies.
Dans les coulisses du dernier sommet de l'Union africaine à Addis Abeba fin janvier, les rumeurs allaient bon train sur une possible visite officielle de M. Macron au Rwanda dans le courant du premier semestre 2018.
Lors de ce sommet, M. Kagame a été élu par ses pairs président en exercice de l'organisation continentale pour un an.
La dernière visite d'un chef de l'Etat français au Rwanda remonte à celle de Nicolas Sarkozy en février 2010, qui avait alors reconnu de "graves erreurs d'appréciation" et une "forme d'aveuglement" de la France, sans pour autant présenter les excuses attendues par les victimes rwandaises.
Le Rwanda accuse depuis des années la France, à l'époque soutien du régime extrémiste hutu rwandais à l'origine du génocide de 1994, de participation aux massacres, ce que Paris conteste catégoriquement.
Avec AFP