Depuis plus de six semaines, l'autoproclamée Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'Est de la Libye, mène une offensive contre Tripoli, mais fait face à la résistance des forces du GNA basé dans la capitale.
Le président algérien par intérim Abdelkader Bensalah, qui a reçu jeudi M. Sarraj, a fait part de "la profonde préoccupation et inquiétude de l'Algérie concernant les développements de la situation en Libye", selon un communiqué cité par l'agence de presse officielle Algérie Presse Service (APS).
"La persistance de la situation actuelle serait susceptible d'approfondir davantage les divisions, d'aggraver les tensions politiques internes et d'alimenter, voire accroître les ingérences étrangères" en Libye, a estimé le président Bensalah, soulignant les efforts de l'Algérie pour "parvenir rapidement à l'arrêt des hostilités et la reprise du processus politique".
Lire aussi : Libye : l'émissaire de l'ONU craint "une guerre longue et sanglante"De son côté, le ministère algérien des Affaires étrangères a estimé que "l'Algérie ne peut en aucun cas accepter que la Libye continue de vivre dans l'instabilité qui a des retombées très dangereuses non seulement sur la sécurité et la paix de la Libye, mais sur l'ensemble des pays voisins".
L'Algérie "est présente sur la scène libyenne et poursuivra les efforts en vue de parvenir à une solution à même de garantir l'unité et la souveraineté du peuple libyen et assurer la sécurité et la stabilité dans ce pays et dans toute la région", a souligné Abdelaziz Benali Cherif, porte-parole du ministère, cité par APS.
M. Sarraj a quitté Alger jeudi après-midi, selon APS.