"Nous sommes encore en train de retirer les troupes du nord-est de la Syrie", a déclaré le ministre américain de la Défense dans l'avion l'acheminant à Séoul, où il entame jeudi une tournée en Asie.
"Nous y aurons finalement entre 500 et 600 soldats", a-t-il ajouté.
Alors qu'on lui demandait si ce nombre comprenait les quelque 200 soldats déployés sur la garnison d'Al-Tanf (sud), à la frontière avec la Jordanie, M. Esper a expliqué qu'il ne parlait que du nord-est de la Syrie, où M. Trump a désormais chargé le Pentagone de sécuriser les champs de pétrole.
"Dans tout le pays, ça fait à peu près 600", a-t-il conclu.
Lire aussi : Le président français Macron juge l'Otan en état de "mort cérébrale"Un responsable militaire américain avait indiqué la semaine dernière à l'AFP que le nombre de soldats américains déployés en Syrie restait à peu près stable, à un peu moins d'un millier, ajoutant que le retrait du nord se poursuivait.
M. Esper a souligné que les chiffres pourraient encore changer, notamment si des alliés européens renforçaient leurs effectifs dans le pays.
"Les choses changent. Les évènements sur le terrain changent. Nous pourrions par exemple voir des partenaires et alliés européens nous rejoindre", a-t-il noté. "S'ils nous rejoignent sur le terrain, ça pourrait nous permettre de redéployer davantage de forces américaines là-bas".
Le président Donald Trump a annoncé le 6 octobre le retrait des 1.000 soldats américains déployés dans le nord-est de la Syrie, ouvrant le voie à une offensive militaire turque visant les forces kurdes, alliées de la Coalition internationale dans la lutte contre les jihadistes du groupe Etat islamique.
Fortement critiqué, y compris dans son propre camp, il a ensuite ordonné aux forces américaines de "protéger le pétrole".
Avec AFP