Ce soutien, notamment en matière de renseignement, a pour but "en particulier" de mieux sélectionner les cibles afin de "minimiser le risque de victimes civiles", a expliqué le général de division David C. Hill, commandant adjoint de l'U.S. Army Central.
Il était interrogé par l'AFP en marge du salon international de la défense (Idex) qui se tient tous les ans à Abou Dhabi.
De nombreux parlementaires américains, y compris dans le camp républicain, ont critiqué ces derniers mois l'administration de Donald Trump pour la poursuite de la coopération avec Ryad en dépit des "bavures" saoudiennes au Yémen et du scandale lié à l'assassinat de l'éditorialiste Jamal Khashoggi.
"Nous, à l'US central command, restons concentrés sur la défaite d'Al-Qaïda et de l'EI (groupe Etat islamique) d'une manière générale dans la région", a expliqué l'officier américain.
Interrogé sur la situation de l'EI en Syrie, il a souligné que la fin du califat "ne signifie pas la fin de l'EI".
"Comme nous nous repositionnons (...), nous continuerons à travailler étroitement avec nos partenaires à travers la région" pour "neutraliser l'EI", a-t-il dit.
S'agissant du retrait militaire américain de Syrie, ce haut gradé s'est dit confiant que Washington "reste en posture pour continuer le combat contre l'EI".