"Rien n'a été décidé" pour l'instant, a toutefois précisé ce responsable.
"Il s'agit de plus faire de ce que nous faisons déjà", a expliqué le responsable américain, sans préciser le nombre de soldats qui seraient ainsi déployés.
La cinquantaine de soldats des forces spéciales déjà sur le terrain font la liaison entre les groupes armés syriens qui combattent le groupe Etat islamique dans le nord-est et les forces de la coalition.
Ils conseillent ces groupes sans participer directement aux combats, même s'ils n'en sont pas loin.
Fin février, certains d'entre eux ont ainsi guidé les frappes aériennes de la coalition lors de la bataille pour reprendre aux jihadistes leur bastion de Chaddadé.
La ville a été reprise par les Forces démocratiques syriennes, une alliance de groupes armés locaux dominée par les milices kurdes, qui est soutenue par les Etats-Unis.
L'administration américaine cherche en ce moment à "accélérer" l'offensive contre le groupe Etat islamique, qui est de plus en plus sur la défensive sur le terrain en Irak et en Syrie.
Le général Joe Dunford, le chef d'état-major inter-armées américain, a indiqué récemment que la Maison Blanche et le Pentagone discutaient notamment d'un renforcement du soutien militaire américain aux forces irakiennes.
Pour l'instant, l'armée américaine dispose officiellement de près de 3.900 hommes en Irak.
La Russie a reconnu la semaine dernière qu'elle avait déployé des forces spéciales en Syrie, pour aider les troupes du régime de Bachar al-Assad.
Leur mission est de guider les bombardements aériens russes et effectuer "d'autres missions spéciales", selon Moscou.
Une trêve entre le régime et les rebelles a été instaurée en Syrie fin février, sous l'égide de la Russie et des Etats-Unis.
Elle ne concerne pas les jihadistes de l'organisation Etat islamique (EI) et du Front al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda.
Avec AFP