Facebook est notamment régulièrement accusé en Allemagne de ne pas suffisamment sévir contre les commentaires racistes de ses utilisateurs, dont le nombre a augmenté à mesure que des centaines de milliers de candidats à l'asile arrivaient en Allemagne.
Quelques entreprises parmi les plus importantes des resaux sociaux se sont engagées à faciliter le signalement des contenus haineux par les utilisateurs ainsi qu'à prendre en compte le droit allemand, et non plus seulement leurs chartes d'utilisation, pour décider de la suppression ou non d'un contenu. De plus, des équipes de spécialistes germanophones formés examineront les signalements des internautes.
Heiko Maas avait demandé fin août à Facebook de mieux appliquer sa charte communautaire, censée garantir la suppression des messages racistes, compte tenu d'une hausse importante des propos haineux en ligne.
Le quotidien le plus lu d'Allemagne, Bild, avait publié en octobre une sélection de messages haineux et contre les étrangers pour les dénoncer et réclamer une réaction des autorités allemandes.
L'Allemagne, qui a déjà accueilli près d'un million de demandeurs d'asile en 2015, fait face à une recrudescence des crimes et délits à caractère raciste.
Avec AFP