Yémen : les manifestants favorables à l’intérim du vice-président

Le vice-président Abd al-Rab Mansur Hadi en réunion avec des membres du parti au pouvoir

Wassim al-Qorashi, porte-parole du Comité national d’organisation de la révolution de la jeunesse, est de ceux qui revendiquent la responsabilité du changement en cours. La première étape de la révolution est terminée, dit-il, ajoutant que son groupe se battra jusqu’à ce que toutes ses revendications soient satisfaites.

Les jeunes militants yéménites à l’origine des manifestations anti-gouvernementales promettent d’appuyer le vice-président Abd al-Rab Mansur Hadi. Ce dernier assure l’intérim pendant que le président Ali Abdullah Saleh subit des soins médicaux en Arabie saoudite.

Dans les rues de Sanaa, les militants et les gens ordinaires continuent de célébrer le départ du président Saleh. Certains doutent que le chef de l’Etat puisse revenir dans quelques jours comme l’a annoncé le vice-président Mansur Hadi. Saleh est parti et ne reviendra pas, dit un homme ; le président relève du passé et l’oppression est terminée, a-t-il ajouté.

Des manifestants antigouvernementaux

Suite aux violences dans lesquelles le président Saleh a été blessé, le vice-président Mansur Hadi et leader tribal Sadeq al-Ahmar ont appelé au retrait de leurs forces respectives.

Wassim al-Qorashi, porte-parole du Comité national d’organisation de la révolution de la jeunesse, est de ceux qui revendiquent la responsabilité du changement en cours. La première étape de la révolution est terminée, dit-il, ajoutant que son groupe se battra jusqu’à ce que toutes ses revendications soient satisfaites.

Des miliciens loyaux au cheikh Sadeq al-Ahmar, chef de la puissante tribu Hashid

Toutefois, certains observateurs appellent à la prudence. « Ce que nous voyons en ce moment au Yémen est une rivalité entres les factions, entre les acteurs politiques et l’élite du Yémen, et si le vice-président n’a pas le soutien d’une seule faction, il lui sera difficile de réunir tout le monde autour d’une table de négociation », avertit Kate Nevis de Chattam House, un cercle de réflexion de Londres.