En début de soirée, le quartier Tchawanda à Sokodè, ville située à plus de 330 kilomètres au nord de Lomé, a connu une ambiance tendue. Des agents des forces de sécurité ont fait irruption dans la maison de l’imam Alpha Hassan, un proche de Tikpi Atchadam, pour l’interpeller.
Le gouvernement togolais a interdit les marches les jours ouvrables dans le pays, ont déclaré aux médias le ministre de l’administration territoriale Payadowa Boukpéssi et son collègue de la sécurité, Yark Damehane.
L’opposition refuse de rencontrer la mission de la Francophonie et projette une marche le 18 devant le siège de la Cédéao à Lomé. La mission de l'OIF pourrait etre annulée
Jean Kissi, député du Comité d'action pour le renouveau (CAR), est l'un des partis des organisateurs des manifestations. Il affirme à VOA Afrique que l’opposition ne va plus rester les bras croisés et subir les violences.
Des milliers de Togolais manifestaient mercredi à Lomé et en province pour exiger des réformes constitutionnelles après des semaines de mobilisation populaire contre le régime de Faure Gnassingbé.
Les partisans de l'opposition se préparaient à manifester au Togo jeudi pour le deuxième jour consécutif, réclamant le départ du président Faure Gnassingbé, au lendemain de manifestations qui, selon l'opposition, ont été "sauvagement" réprimées dans le nord du pays.
Au lendemain de l'adoption du projet de loi sur la modification de la constitution, ouvrant la voie à un référendum au Togo, des partisans du parti au pouvoir et ceux de l'opposition ont manifesté dans le pays. Le point avec notre correspondante à Lomé Kayi Lawson
Des sources de la présidence mais aussi l’opposition parlent tous d’au moins un mort et de nombreux blessés lors de manifestations de l'opposition qui ont rassemblé des milliers de personnes à travers le pays.
L'opposition togolaise ayant boycotté le vote parlementaire de la révision constitutionnelle, le texte proposé par le gouvernement n'a remporté que deux tiers des voix et non les quatre-cinquième requis, le renvoyant de facto à un vote par référendum.
Le président de l'Assemblée nationale togolaise a approuvé la suspension de séance parlementaire mardi sur la demande de l'opposition qui protestait contre l'ordre du jour qui n'abordait pas le projet de loi de réforme constitutionnelle.
L'opposition a demandé aux Togolais de prendre d'assaut mardi le siège du Parlement pour dénoncer le projet de loi portant sur la modification de la constitution.
L'opposition togolaise s'est réunie à l'extérieur de la maison de Tipki Atchadam pour montrer sa "solidarité" envers l'un de ses leaders qui, selon elle, a été victime d'une "intimidation" par les forces de sécurité. Reportage de Kayi Lawson à Lomé.
Les échauffourées entre les manifestants et les forces de l’ordre, la nuit de jeudi à vendredi à Lomé, ont fait au moins deux morts, a déclaré l’opposant togolais Atchadam Tikpi à la correspondante de VOA Afrique sur place.
Les militants de l’opposition occupaient le centre de la capitale togolaise depuis près de 10 heures.
Des dizaines de milliers de militants et sympathisants de l'opposition ont répondu à l'appel des leaders.
Des manifestants sont sortis par dans les rues de la capitale togolaise : leaders et militants de l'opposition exigent le retour à la constitution de 1992.
Il serait 100 000 partisans de nombreux partis d'opposition regroupés mercredi dans 10 villes à travers le Togo pour manifester alors que le gouvernement a joué l'apaisement en annonçant des réformes constitutionnelles.
Plusieurs milliers de partisans de l'Union pour la République (Unir, au pouvoir) ont marché mardi à Lomé pour soutenir le président Faure Gnassingbé dans un contexte tendu après des manifestations de l'opposition ayant fait deux morts.
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