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Coronavirus

Fin du masque obligatoire pour les enfants en Afrique du Sud

Les habitants de Soweto en Afrique du Sud le 5 avril 2022.
Les habitants de Soweto en Afrique du Sud le 5 avril 2022.

L'Afrique du sud a levé jeudi l'obligation de porter le masque pour les enfants à l'école, en dépit d'une hausse rapide des cas de contaminations au Covid-19 liée à deux nouveaux sous-variants d'Omicron.

Les adultes doivent toujours porter le masque dans les lieux publics fermés, selon les règles édictées par le ministère de la Santé, entrées en vigueur jeudi après l'expiration de précédentes mesures à minuit.

L'Afrique du Sud, pays officiellement le plus touché du continent par le Covid-19, est entrée dans une nouvelle vague de pandémie, a averti fin avril le Centre pour l'innovation et la réponse aux épidémies (CERI).

Le pays, où moins de 45% de la population adulte est entièrement vaccinée sur une population de près de 60 millions de personnes, a officiellement enregistré plus de 3,8 millions de cas et quelque 100.350 décès.

Début mars, le pays avait connu une période de 48 heures sans aucun décès lié au Covid-19, une première depuis 2020. Le président Cyril Ramaphosa avait annoncé début avril la levée de toutes les restrictions légales liées à la pandémie.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), deux nouveaux sous-variants d'Omicron, dont la virulence reste encore à déterminer, sont à l'origine de la nouvelle vague de pandémie de Covid-19 dans le pays.

"Les scientifiques sud-africains qui ont identifié Omicron à la fin de l'année dernière ont maintenant signalé deux autres sous-variants d'Omicron, BA.4 et BA.5, comme étant à l'origine d'un pic de cas en Afrique du Sud", a déclaré mercredi le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Le gouvernement continue d'exhorter les habitants à se faire vacciner. "La seule façon de nous protéger et de protéger nos proches contre la pandémie et la hausse actuelle du nombre de cas positifs est de se faire vacciner et d'adhérer aux mesures préventives tout le temps", a indiqué le ministère de la Santé dans un communiqué.

Kiberia, le plus grand bidonville de Nairobi, face au Covid-19

Kiberia, le plus grand bidonville de Nairobi, face au Covid-19
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L'épidémie de coronavirus, il y a deux ans, a fait craindre une propagation rapide à Kibera, le plus grand bidonville urbain d'Afrique, situé dans la capitale du Kenya, Nairobi. Mais les groupes d'aide locaux ont relevé le défi...

Recrudescence des cas de covid en Afrique, notamment en Afrique du Sud

Une femme portant un masque pour se protéger contre le coronavirus dans une station de taxis très fréquentée de Bara à Soweto, Afrique du Sud, le 5 avril 2022. ( Photos d'Archives)
Une femme portant un masque pour se protéger contre le coronavirus dans une station de taxis très fréquentée de Bara à Soweto, Afrique du Sud, le 5 avril 2022. ( Photos d'Archives)

L'Afrique connaît une augmentation des cas de COVID-19 en grande partie en raison du doublement des cas signalés en Afrique du Sud, a annoncé jeudi l'Organisation mondiale de la santé (OMS), exhortant le continent à continuer la vaccination.

L'Afrique avait connu une accalmie des cas de COVID-19 et l'OMS avait souligné au début du mois la plus longue baisse des infections hebdomadaires sur le continent depuis le début de la pandémie.

Mais les infections ont commencé à augmenter la semaine dernière en Afrique du Sud — pays enregistrant à ce jour le plus de cas et de décès sur le continent — et les autorités sanitaires du pays surveillent les signes d'une cinquième vague de contaminations.

"Cette semaine, les nouveaux cas et décès de COVID-19 sur le continent ont augmenté pour la première fois après une baisse de plus de deux mois pour les infections et d'un mois pour les décès", a déclaré Benido Impouma, directeur du bureau des maladies transmissibles et non transmissibles de l'OMS en Afrique, lors d'une conférence de presse en ligne.

"Cette hausse est largement associée au nombre croissant de cas signalés en Afrique du Sud alors que le pays entre dans sa saison hivernale et que les maladies respiratoires sont plus courrantes", a-t-il ajouté .

Selon Benido Impouma, rien ne laisse penser pour l'instant à à un nouveau variant du coronavirus.

Par ailleurs, l'OMS a également alerté jeudi sur une recrudescence des maladies évitables par la vaccination en Afrique, notamment la rougeole, la polio et la fièvre jaune, et a exhorté les nations à ne "pas oublier ces autres menaces sanitaires".

Le Ghana poursuit sa vaccination grâce au porte-à-porte

En avril, environ 24,5 % de la population cible (22,9 millions de personnes) au Ghana était entièrement vaccinée contre le Covid-19.
En avril, environ 24,5 % de la population cible (22,9 millions de personnes) au Ghana était entièrement vaccinée contre le Covid-19.

Vêtue d'un chasuble jaune portant l'inscription "vaccinatrice", Doretta Konney passe de maison en maison avec son équipe dans la communauté de pêcheurs densément peuplée de Chorkor, à Accra, la capitale du Ghana.

Le pays d'Afrique de l'Ouest déploie des efforts pour convaincre la population à se vacciner contre le Covid-19 et surmonter le scepticisme quasi-généralisé à l'égard des vaccins. Ainsi, l'infirmière Konney toque chaque jour à une cinquantaine de portes pour vacciner entre 20 et 40 personnes, le Ghana cherchant à vacciner 20 millions de personnes sur ses 30 millions d'habitants.

Mais "nous sommes confrontés à de nombreux défis", lance Mme Konney à l'AFP. "La plupart des gens ne veulent pas se faire vacciner car ils ont entendu parler des effets secondaires comme les vertiges, les maux de tête, les douleurs entre autres", explique-t-elle.

Abigail Otokunor, étudiante, abonde. La jeune femme âgée de 25 ans dit avoir changé d'avis grâce à Doretta et son équipe, qui lui ont rendu visite dans le magasin de sa mère. "Je ne voulais pas être vaccinée parce que j'avais peur des effets secondaires", assume-t-elle. "J'ai un peu mal autour de la piqûre, mais ça va aller".

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) rappelle que seulement 15% des adultes sur le continent africain ont reçu une vaccination complète contre le Covid-19, évoquant de fortes disparités entre les pays.

Un quart de vaccinés

Les Seychelles ont par exemple vacciné plus de 70% de la population quand la vaccination complète ne dépasse pas les 10% dans quinze autres pays africains. Pour aider l'Afrique à vacciner un plus grand nombre de personnes, l'OMS promeut une diversification de l'administration des vaccins, dont des campagnes de vaccination de masse et un fort engagement communautaire.

A Chorkor, la coordinatrice Christiana Odei assure que l'initiative est efficace parce qu'elle permet d'aller à la rencontre de résidents majoritairement opposés à la vaccination. "Environ 75% des membres de la communauté ont pris leur première dose", se félicite la responsable de santé publique.

En avril, environ 24,5 % de la population cible (22,9 millions de personnes) au Ghana était entièrement vaccinée contre le Covid-19, selon les données fournies par l'Alliance du vaccin (Gavi). Le pays a enregistré plus de 160.000 cas et 1.445 décès liés au coronavirus.

Aichatou Cissé, responsable pays à Gavi, assure que les inquiétudes liées à des pénuries de vaccins se sont estompées. "Les pays africains peuvent obtenir des vaccins pour protéger les Africains, nous sommes donc sur la bonne voie", insiste Mme Cisse.

Kamala Harris contracte le coronavirus mais ne présente aucun symptôme

La vice-présidente américaine Kamala Harris s'exprime lors d'une visite de la base spatiale de Vandenberg à Lompoc, en Californie, le 18 avril 2022.
La vice-présidente américaine Kamala Harris s'exprime lors d'une visite de la base spatiale de Vandenberg à Lompoc, en Californie, le 18 avril 2022.

La vice-présidente des Etats-Unis, Kamala Harris, a été testée positive au coronavirus, a annoncé mardi la Maison Blanche.

Selon la Maison Blanche, Mme Harris a subi à la fois au test rapide et un test PCR, les deux ont indiqué un résultat positif. Agée de 57 ans, Mme Harris ne "présente aucun symptôme" de la maladie COVID-19. Elle sera toutefois en isolement à sa résidence mais continuera à travailler à distance.

D'après la présidence américaine, elle ne retournera à la Maison Blanche que lorsque le test de dépistage du virus sera négatif.

Pourtant, Kamala Harris est bien vaccinée. Elle avait reçu sa première dose du vaccin de Moderna quelques semaines avant de prendre ses fonctions en janvier 2021. Une seconde dose lui avait été administrée quelques jours après le jour de l'investiture. En plus, elle a reçu une injection de rappel fin octobre et un rappel supplémentaire le 1er avril.

Selon les experts, les personnes entièrement vaccinées ont un degré élevé de protection contre les cas graves de la maladie COVID-19, en particulier contre la variante omicron, qui est la plus courante aux Etats-Unis.

La Maison Blanche a déclaré que ni le président Joe Biden ni la première dame Jill Biden ne sont considérés comme un "contact proche" de Mme Harris ces derniers jours.

Une centaine de Burundais testés positifs au Covid 19

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Les visites de nouveau autorisées dans les prisons togolaises

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Une juge américaine annule l'obligation du masque dans les transports publics

Une photo montrant un panneau sur les règles du masque facial à l'aéroport international O'Hare de Chicago. Quatre-vingts passagers d'avion indisciplinés ont été renvoyés au FBI pour d'éventuelles poursuites pénales, la Federal Aviation Administration.
Une photo montrant un panneau sur les règles du masque facial à l'aéroport international O'Hare de Chicago. Quatre-vingts passagers d'avion indisciplinés ont été renvoyés au FBI pour d'éventuelles poursuites pénales, la Federal Aviation Administration.

Une juge américaine a déclaré lundi illégale l'obligation fédérale du port d'un masque sanitaire dans les transports publics aux Etats-Unis, une mesure âprement combattue devant les tribunaux.

La magistrate, Kathryn Kimball Mizelle, qui siège à Tampa en Floride, a estimé dans sa décision que les Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), la principale agence sanitaire fédérale, avaient outrepassé leurs prérogatives en imposant cette obligation, qui s'applique notamment aux avions, aux trains, aux métros et aux autocars.

A travers un tweet, le gouverneur républicain de l’Etat de Floride, Ron DeSantis, s’est félicité de cette décision de la juge. Il s’est opposé aux mesures fédérales restrictives liées au Covid-19.

L'administration de Joe Biden s'est récemment retrouvée sous une pression croissante pour assouplir ou annuler cette mesure. Une vingtaine d'Etats dirigés par les républicains et plusieurs grandes compagnies aériennes ont notamment demandé la fin du masque obligatoire dans les avions et autres transports publics.

Mais la semaine dernière, les autorités fédérales avaient finalement pris la décision de prolonger l'obligation du port du masque au moins jusqu'au 3 mai.

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Washington convoque un sommet mondial sur la pandémie du covid le 12 mai

Un flacon de la nouvelle dose pour enfants du vaccin Pfizer-BioNTech Covid-19 se trouve au premier plan alors que des enfants jouent dans une chambre d'hôpital en attendant de pouvoir recevoir le vaccin à l'hôpital Hartford de Hartford, Connecticut, le 2 novembre 2021.
Un flacon de la nouvelle dose pour enfants du vaccin Pfizer-BioNTech Covid-19 se trouve au premier plan alors que des enfants jouent dans une chambre d'hôpital en attendant de pouvoir recevoir le vaccin à l'hôpital Hartford de Hartford, Connecticut, le 2 novembre 2021.

Un sommet mondial pour mettre un terme à l'épidémie de Covid-19, et se préparer aux menaces futures liées à la santé aura lieu le 12 mai, a annoncé la Maison Blanche lundi.

Cette rencontre, qui aura lieu en virtuel, sera co-présidée par les Etats-Unis, l'Allemagne, actuellement à la tête du G7, l'Indonésie, à la tête du G20, le Sénégal, à la tête de l'Union africaine et le Belize, à la tête de la Caricom (pays des Caraïbes).

"Le sommet va redoubler nos efforts collectifs pour mettre fin à la phase aigüe de l'épidémie de Covid-19 et nous préparer à de futures menaces liées à la santé", ont indiqué ces pays dans un communiqué commun publié par Washington.

Ce sera le second sommet mondial sur la pandémie de coronavirus, qui a tué plus de six millions de personnes dans le monde et bouleversé l'économie mondiale, depuis qu'elle a commencé à se propager en décembre 2019.

Le président américain Joe Biden avait organisé un sommet similaire le 22 septembre 2021 au cours duquel il avait plaidé pour un renforcement de la vaccination dans le monde.

Et aujourd'hui, bien que le taux de mortalité dû au Covid a nettement diminué dans le monde, la propagation du virus, particulièrement son variant Omicron, empêche plusieurs pays de lever les restrictions, à commencer par la Chine où des millions de personnes sont toujours confinées.

Le gouvernement américain, et ceux des pays impliqués dans ce sommet, veulent également maintenir le sentiment d'urgence face à l'épidémie. "Avant le sommet du 12 mai nous appelons les dirigeants de la planète, les membres de la société civile, les organisations non gouvernementales et le secteur privé à prendre de nouveaux engagements et à apporter des solutions pour vacciner la population mondiale, sauver des vies maintenant et construire une meilleure sécurité sanitaire partout dans le monde", ajoute ce communiqué commun.

"L'émergence et la propagation de nouveau variants, comme Omicron, ont renforcé la nécessité d'une stratégie destinée à contrôler le Covid-19", a-t-il ajouté.

Et bien que le variant Omicron soit moins dangereux, bien que plus contagieux, les pays à l'origine de ce sommet estiment qu'il est indispensable de tout faire pour empêcher que de nouvelles catastrophes sanitaires prennent le monde par surprise.

"Nous savons que nous devons nous préparer maintenant à construire, stabiliser et financer la capacité globale dont nous avons besoin, non seulement face aux variants du Covid-19, mais aussi face à d'autres crises sanitaires", avertissent-ils.

La maladie de Covid-19 est loin d'être endémique et peut encore provoquer "de grandes épidémies", avaient indiqué jeudi des responsables de l'Organisation mondiale de la santé.

"Nous sommes toujours au milieu de cette pandémie, nous aimerions tous que ce ne soit pas le cas, mais nous ne sommes pas à un stade endémique", avait déclaré la responsable de la lutte contre le Covid pour l'OMS, Maria Van Kerkhove.

Vaccins anti-Covid: malgré une production énorme, des inégalités massives

Un agent de santé prépare une injection du vaccin Johnson et Johnson à l'intérieur du train de vaccins Transvaco Covid-19 stationné à la gare de Springs à l'extérieur de Johannesburg, le 25 août 2021.
Un agent de santé prépare une injection du vaccin Johnson et Johnson à l'intérieur du train de vaccins Transvaco Covid-19 stationné à la gare de Springs à l'extérieur de Johannesburg, le 25 août 2021.

Plus de deux ans après le début de la pandémie de Covid-19, la vaccination reste l'une des armes majeures dans le combat mondial contre le virus. Production et stocks sont massifs, mais la quête se poursuit pour des vaccins encore plus efficaces. 

Les inégalités d’accès restent grandes et sont au coeur d'un sommet, vendredi, des pays donateurs avec l'Alliance mondiale pour le vaccin.

- Production, stocks

Après des mois de tensions d'approvisionnement, la production de vaccins a atteint un rythme de croisière, qui se rapproche même de la surproduction.

Plus de 13 milliards de doses ont été produites depuis le début de la pandémie, selon la Fédération internationale de l'industrie pharmaceutique (Ifpma), dont 11 milliards ont été administrées. Pour 2022, la société d'analyse de données scientifiques Airfinity table sur 9 milliards de doses produites, avec une capacité de production bien supérieure. Pfizer à lui seul compte en fabriquer 4 milliards.

La demande pourrait cependant tomber à 6 milliards de doses cette année, selon Thomas Cueni, patron de l'Ifpma. Le Serum Institute of India, qui a fabriqué 2 milliards de doses en 2021, a cessé sa production en décembre faute de commandes.

On s'achemine vers un risque de trop plein. Selon Airfinity, les pays du G7 et de l'UE avaient déjà un surplus de 497 millions de doses fin mars.

Or les vaccins Covid ont des périodes de conservation relativement courtes, six mois par exemple pour AstraZeneca ou Novavax.

Difficile de savoir combien de doses sont périmées ou en passe de l'être. 241 millions de doses de vaccins anti-Covid ont dépassé leur date limite d’utilisation, selon Airfinity. En France, d'après le ministère de la Santé, 218.000 doses étaient concernées. Ce chiffre pourrait grimper, selon les autorités françaises, qui estiment que le risque de destructions de doses est inhérent à la constitution d'un stock national.

- Répartition inégale

Malgré ces doses pléthoriques, la population mondiale est toujours très inégalement vaccinée. Cette iniquité a notamment facilité l'apparition de variants comme Omicron, selon le patron de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

L'OMS vise 70% de la population de chaque pays vaccinée d'ici juillet 2022. Mais l'accès aux vaccins reste très inégalitaire. En moyenne, 42% des habitants des 92 pays pauvres de l'Alliance mondiale Gavi ont reçu leur vaccination anti-Covid primaire, contre 58% dans le monde entier.

Si près de 80% de la population française est totalement vaccinée, c'est 15% de la population africaine, selon le site de l'université britannique d'Oxford, Our world in data.

"L'iniquité en matière de vaccins est le plus grand échec moral de notre époque et les gens et les pays en paient le prix", pour le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

Le mécanisme Covax, partenariat public-privé géré par l'OMS, vise à garantir l'égalité d'accès aux vaccins. Il a jusqu'alors délivré 1,4 milliard de doses en tout à 145 pays. C'est moins que prévu: il tablait initialement sur 2 milliards à fin 2021.

Covax affirme avoir accès à assez de doses pour vacciner environ 45% de la population des 92 pays bénéficiant de dons. Mais 25 d'entre eux n'ont pas les infrastructures pour une campagne vaccinale efficace.

D'autant que les pays pauvres reçoivent certaines doses avec des dates de péremption trop proches.

En décembre, "plus de cent millions de doses ont été refusées", selon la directrice de la Division des approvisionnements de l'Unicef, Etleva Kadilli. Du coup, Gavi a publié des critères requérant des doses valides 10 semaines à leur arrivée dans le pays receveur.

- Levée des brevets

Plus d'un an après la commercialisation des premières doses, la question reste au stade de la discussion.

Depuis fin 2020, l'Afrique du Sud et l'Inde appellent, via l'Organisation mondiale du commerce, à suspendre les droits de propriété intellectuelle pour les traitements et vaccins anti-Covid. Des ONG, des organisations politiques et des Etats ont embrayé.

Carnet de santé: l'hésitation vaccinale
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Un premier compromis a été trouvé sur les vaccins entre quatre acteurs majeurs de la fabrication (UE, Etats-Unis, Inde, Afrique du sud), a annoncé l'OMC mi-mars. Mais il devra convaincre les autres membres de l'OMC, où l'unanimité prévaut. Et le texte contient des "restrictions considérables", selon l'ONG Médecins sans Frontières.

Le secteur pharmaceutique et plusieurs pays, comme la France, avancent toutefois que les brevets ne sont pas forcément le vrai problème. "On a besoin d'argent pour le stockage, le transport, pour plus de soignants formés (...) ce sont les vrais défis, et non la levée des brevets", avance ainsi auprès de l'AFP Thomas Cueni, de l'Ifpma.

- Nouvelles pistes

Les vaccins actuels sont basés sur le virus ayant circulé au début de la pandémie. S’ils réduisent toujours fortement les formes graves de la Covid-19, ils n'apportent qu'une protection partielle, notamment face aux mutations.

L'efficacité globale s'amenuise aussi avec le temps, encore davantage pour les plus âgés, et s'est révélée moindre contre les derniers variants, comme Omicron.

Si plusieurs pays achèvent d'administrer une troisième dose, une série de pays riches (Israël, Danemark, Espagne, Royaume-Uni, Etats-Unis, France..) ont lancé des campagnes pour une quatrième dose, ciblées sur les plus âgés et vulnérables. Le régulateur européen a donné son feu vert mercredi à un deuxième rappel pour les 80 ans et plus.

Mais "aucun pays ne pourra se sortir de la pandémie à coups de doses de rappel", prévenait fin décembre le patron de l'OMS, comme d'autres spécialistes.

Pour mieux protéger contre l’infection, les variants et la diminution de l’immunité vaccinale, plusieurs solutions sont recherchées.

Des fabricants ont commencé à tester des vaccins ciblant Omicron. Retardés, ils pourraient être disponibles à l'été, voire au début de l'automne, s'ils ont l'approbation des autorités sanitaires.

Une autre piste est celle de vaccins multivalents, capables de viser plusieurs variants.

Plus de deux-tiers des Africains pourraient avoir eu le coronavirus, selon l'OMS

Une femme portant un masque pour se protéger contre le coronavirus traverse la station de taxis animée de Bara à Soweto, Afrique du Sud, le 5 avril 2022.
Une femme portant un masque pour se protéger contre le coronavirus traverse la station de taxis animée de Bara à Soweto, Afrique du Sud, le 5 avril 2022.

Plus de deux-tiers des Africains pourraient avoir contracté le virus du Covid-19 au cours de deux dernières années, soit 97 fois plus que les infections signalées, selon un rapport de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) publié jeudi.

Au 6 avril, 11,5 millions de cas de Covid-19 avaient été détectés et 252.000 décès liés à ce virus recensés sur le continent africain, depuis le début de la pandémie.

L'OMS de la région Afrique, dont l'étude est encore en cours d'examen par des pairs, estime que les chiffres officiels n'étaient qu'une partie infime de "l'étendue réelle des infections au coronavirus en Afrique".

L'étude de l'OMS synthétise plus de 150 études sur la prévalence en Afrique entre janvier 2020 et décembre 2021.

Et elle conclut que l'exposition au virus a connu une forte hausse, passant de 3% en juin 2020 à 65% en septembre 2021, soit 800 millions d'infections. Or, 8,2 millions de cas seulement ont été signalés au cours de cette période.

"Cette analyse montre que les cas confirmés de Covid-19 actuellement notifiés ne représentent qu'une fraction du nombre réel d'infections sur le continent", a souligné la directrice générale de l'OMS pour l'Afrique, Matshidiso Moeti dans un communiqué jeudi.

"Cette sous-estimation se produit dans le monde entier et il n'est pas surprenant que les chiffres soient particulièrement élevés en Afrique où il y a tant de cas asymptomatiques", a-t-elle ajouté.

Le nombre d'infections dans le monde serait "en moyenne 16 fois plus élevé que celui des cas confirmés", selon l'OMS qui précise toutefois que "la séroprévalence a fortement varié à l'intérieur des pays et d'un pays à l'autre en Afrique".

La plupart des populations africaines ayant un accès limité aux tests, beaucoup d'infections n'ont pas été notifiées.

Si le Covid-19 a semblé ébranler nombre de régions du monde, l'Afrique est apparue relativement épargnée contrairement aux craintes initiales.

Selon l'OMS, le continent s'est distingué des autres régions "par son nombre élevé de cas asymptomatiques, 67 % des cas ne présentant aucun symptôme de la maladie".

Mais toujours selon l'organisation, le continent africain a connu des cas moins graves en raison de la proportion moindre de "personnes présentant des facteurs de risque tels que le diabète, l'hypertension et d'autres maladies chroniques susceptibles d'entraîner une forme grave de la maladie".

En outre, la jeunesse de la population africaine "a été un autre facteur de protection" pour le continent.

Du Capitole à la mairie, le Covid frappe les sphères politiques de Washington

La présidente de la Chambre, la députée Nancy Pelosi de Californie.
La présidente de la Chambre, la députée Nancy Pelosi de Californie.

La présidente de la Chambre des représentants et femme la plus puissante de Washington, Nancy Pelosi, a été testée positive au Covid-19 jeudi, l'une des dernières victimes en date d'une vague de contaminations parmi l'élite politique de Washington.

"Après avoir été testée négative cette semaine, Mme Pelosi a reçu un test positif au Covid-19", a tweeté son porte-parole Drew Hammill, précisant que "Madam Speaker", âgée de 82 ans, était asymptomatique et qu'elle s'était isolée.

Elle a annulé une conférence de presse prévue jeudi et une mission parlementaire en Asie à laquelle elle devait participer a été reportée, a-t-il ajouté.

Nancy Pelosi se tenait la veille aux côtés de Joe Biden, président quasi-octogénaire qui a récemment reçu sa deuxième dose de rappel de vaccin anti-Covid, lors d'un événement à la Maison Blanche. Elle y était déjà mardi pour une cérémonie en présence de l'ex-président démocrate Barack Obama.

M. Biden, 79 ans, "n'est pas considéré comme cas contact", a souligné jeudi la Maison Blanche, expliquant que le président avait "eu de brefs échanges avec (Nancy Pelosi) ces deux derniers jours".

Le président, qui a participé ces derniers jours à plusieurs événements dans des salles combles où très peu d'invités portaient le masque, a reçu mercredi soir un test négatif, a-t-on précisé.

La maire de Washington a également révélé jeudi avoir été testée positive. "Après avoir ressenti des symptômes allergiques cette semaine, j'ai fait un auto-test hier et un test PCR a confirmé le résultat positif", a expliqué la démocrate Muriel Bowser, sans préciser où elle avait été contaminée.

Le sénateur démocrate Raphael Warnock s'est ajouté jeudi soir à cette liste.

Ces annonces interviennent après celles de plusieurs cas positifs parmi les participants, ministres et élus, à un dîner de gala samedi dans la capitale américaine.

- Sous-variant plus transmissible -

Le ministre de la Justice Merrick Garland et la secrétaire au Commerce Gina Raimondo, tous deux positifs, ont participé samedi au dîner annuel du Gridiron Club, organisé en présentiel après deux éditions annulées pour cause de pandémie de coronavirus.

Cette soirée est chaque année l'occasion pour l'élite politico-médiatique de Washington de se livrer à un grand exercice d'autodérision.

L'influent élu démocrate Adam Schiff, aussi présent lors de ce grand raout, avait déjà annoncé mardi avoir été testé positif. Jeudi, c'était au tour de la sénatrice républicaine Susan Collins d'annoncer être positive.

Ni Joe Biden ni Mme Pelosi n'y étaient.

La vice-présidente Kamala Harris non plus, mais est néanmoins cas contact après le test positif mercredi de son directeur de la communication Jamal Simmons, qui a participé au dîner.

Elle a malgré tout maintenu les événements prévus à son agenda et s'est rendue au Sénat jeudi après-midi pour le vote de confirmation de la juge Ketanji Brown Jackson à la Cour suprême.

L'épidémie de coronavirus recule depuis plusieurs mois dans le pays le plus endeuillé du monde (près d'un million de morts), et de nombreux Etats ont relâché leurs protocoles sur le port du masque en intérieur.

Les autorités sanitaires américaines recommandent toutefois la prudence, considérant que le sous-variant BA.2 d'Omicron, désormais dominant aux Etats-Unis, est plus transmissible que les précédents même s'il semble avoir des effets moins graves.

Le taux de vaccination, qui avait explosé à partir de janvier 2021 à la faveur d'une vaste campagne nationale lancée par Joe Biden, s'est lui largement essoufflé avec 65,7% de la population américaine complètement vaccinée, mais près de 90% pour les 65 ans et plus.

Ce n'est pas la première fois que le Covid-19 se propage dans la sphère politico-médiatique de Washington.

En octobre 2020, plus d'une vingtaine de participants à une cérémonie organisée par l'administration Trump à la Maison Blanche avaient été testés positifs. Parmi eux se trouvait l'ancien président républicain, qui avait été hospitalisé, son épouse Melania, certains de ses proches collaborateurs, des élus et des journalistes.

La cérémonie s'était tenue en plein air, mais les invités ne portaient pas de masque ni ne respectaient les règles de distanciation physique.

Afrique du Sud: fin des restrictions liées à la pandémie de Covid

Le président Cyril Ramaphosa témoigne devant la commission d'enquête Zondo à Johannesburg, Afrique du Sud, le 12 août 2021.
Le président Cyril Ramaphosa témoigne devant la commission d'enquête Zondo à Johannesburg, Afrique du Sud, le 12 août 2021.

Le président Cyril Ramaphosa a annoncé lundi que toutes les restrictions légales liées à la pandémie de Covid-19 prendraient fin à minuit, soulignant qu'il était temps de relancer la croissance économique.

Le rythme des nouvelles infections et des morts dues au virus a nettement ralenti en Afrique du Sud depuis la mi-février. Selon M. Ramaphosa, le taux de mortalité est passé d'une moyenne quotidienne de 420 en juillet de l'année dernière à seulement 12 la semaine dernière.

"Nous espérons que le pire est derrière nous, et que les jours meilleurs nous attendent", a-t-il déclaré en annonçant la levée des dernières restrictions à partir de minuit.

"Il est maintenant temps de faire prospérer notre économie et de créer des emplois (...), de remettre notre pays sur les rails. Il est maintenant temps de guérir, de récupérer et de reconstruire", a-t-il déclaré dans un discours télévisé à la nation.

La situation économique de l'Afrique du Sud a été aggravée par la pandémie, le taux de chômage ayant atteint un record de 35,3 % au cours du dernier trimestre en 2021.

"Bien que la pandémie ne soit pas terminée, et bien que nous restons prudents, nous pouvons être sûrs que nous sommes maintenant dans une meilleure position que nous ne l'avons été à n'importe quel autre moment au cours des 750 derniers jours", a déclaré M. Ramaphosa.

Cependant, certaines mesures "transitoires" telles que le port du masque dans les espaces publics couverts resteront en place pendant les 30 prochains jours.

L'Afrique du Sud est le pays du continent ayant le plus souffert de la pandémie avec plus de 3,7 millions de personnes atteintes par le coronavirus. Selon les derniers chiffres officiels, la pandémie y a fait près de 99.900 morts pour une population totale de 59 millions d'habitants

Fin des restrictions liées à la pandémie de Covid en Afrique du Sud

Un homme passe devant un restaurant fermé pendant l'épidémie de coronavirus alors que le pays fait face à des restrictions plus strictes au Cap, en Afrique du Sud, le 28 juin 2021.
Un homme passe devant un restaurant fermé pendant l'épidémie de coronavirus alors que le pays fait face à des restrictions plus strictes au Cap, en Afrique du Sud, le 28 juin 2021.

Le président Cyril Ramaphosa a annoncé lundi que toutes les restrictions légales liées à la pandémie de Covid-19 prendraient fin à minuit, soulignant qu'il était temps de relancer la croissance économique.

Le rythme des nouvelles infections et des morts dues au virus a nettement ralenti en Afrique du Sud depuis la mi-février. Selon M. Ramaphosa, le taux de mortalité est passé d'une moyenne quotidienne de 420 en juillet de l'année dernière à seulement 12 la semaine dernière.

"Nous espérons que le pire est derrière nous, et que les jours meilleurs nous attendent", a-t-il déclaré en annonçant la levée des dernières restrictions à partir de minuit.

"Il est maintenant temps de faire prospérer notre économie et de créer des emplois (...), de remettre notre pays sur les rails. Il est maintenant temps de guérir, de récupérer et de reconstruire", a-t-il déclaré dans un discours télévisé à la nation.

La situation économique de l'Afrique du Sud a été aggravée par la pandémie, le taux de chômage ayant atteint un record de 35,3 % au cours du dernier trimestre en 2021.

"Bien que la pandémie ne soit pas terminée, et bien que nous restons prudents, nous pouvons être sûrs que nous sommes maintenant dans une meilleure position que nous ne l'avons été à n'importe quel autre moment au cours des 750 derniers jours", a déclaré M. Ramaphosa.

Cependant, certaines mesures "transitoires" telles que le port du masque dans les espaces publics couverts resteront en place pendant les 30 prochains jours.

L'Afrique du Sud est le pays du continent ayant le plus souffert de la pandémie avec plus de 3,7 millions de personnes atteintes par le coronavirus. Selon les derniers chiffres officiels, la pandémie y a fait près de 99.900 morts pour une population totale de 59 millions d'habitants

La campagne de vaccination contre le Covid-19 se poursuit au Cameroun

Le Curé de la paroisse Sainte Thérèse d’Ahala, reçoit une dose de vaccin contre le Covid -19 à Yaoundé, le 18 mars 2022. (VOA/Emmanuel Jules Ntap)
Le Curé de la paroisse Sainte Thérèse d’Ahala, reçoit une dose de vaccin contre le Covid -19 à Yaoundé, le 18 mars 2022. (VOA/Emmanuel Jules Ntap)

Selon le Programme élargi de vaccination, au moins 500.000 personnes sont concernées par la campagne de vaccination qui a débuté le 16 mars. Cette campagne s’étale sur 5 jours. Les autorités sanitaires veulent booster la protection des personnes déjà vaccinées.

Dans une ambiance détendue, une équipe mobile du programme élargi de vaccination échange avec le Curé de la paroisse Sainte-Thérèse d’Ahala, un quartier périphérique de Yaoundé. Ce dernier a accepté de se faire vacciner contre le Covid-19.

L’Abbé Joseph Sylvain Mvondo qui a accepté à l’occasion de prendre sa seconde dose de vaccin justifie ainsi son engagement, "nous sommes des personnalités publiques, nous recevons beaucoup de gens, donc nous sommes aussi très exposés et je pense que depuis qu’on parle de cette pandémie, ce qui protège le mieux c’est le vaccin, je me protège donc pour protéger le maximum de personnes".

L’équipe de vaccinateurs a été déployée auprès du prélat par l’hôpital de district d’Efoulan, situé dans le 3ème arrondissement de la capitale. "Tout le temps lorsqu’il y’a des campagnes, nous recevons des équipes et cette fois –ci puisqu’il y a une autre campagne qui arrive, on va les recevoir ce dimanche il est bien que moi-même avant je le fasse déjà pour que dimanche je dise aux gens, voilà ma carte, j’ai reçu le vaccin", confie le Curé de la paroisse Sainte Thérèse.

Une équipe de vaccinateurs contre le Covid-19 échange avec le Curé de la paroisse Sainte Thérèse d’Ahala, à Yaoundé, le 18 mars 2022. (VOA/Emmanuel Jules Ntap)
Une équipe de vaccinateurs contre le Covid-19 échange avec le Curé de la paroisse Sainte Thérèse d’Ahala, à Yaoundé, le 18 mars 2022. (VOA/Emmanuel Jules Ntap)

La particularité de cette 4ème campagne contre le Covid-19 est qu'elle inclut pour la première fois le porte-à-porte. A cet effet, les équipes du programme élargi de vaccination se sont minutieusement préparées pour atteindre une large cible.

"Notre cible c’est de 18 ans et plus, nous avons le vaccin Sinopharm qui se prend en deux doses, nous avons Johnson and Johnson qui se prend en une seule dose, et nous avons le vaccin Pfizer même les femmes enceintes ou qui allaitent peuvent le prendre", explique sa Majesté André Roger Zoah, chef d’une équipe de vaccinateurs.

Ce leader communautaire qui a accepté de s’engager dans la campagne de vaccination reconnait néanmoins, "qu’il y’a quelques réticences des populations". Mais, ajoute- t-il, "malgré que la Coupe d’Afrique des Nations soit terminée on nous accueille par endroit les bras ouverts".

Pour cette campagne, des nombreux mobilisateurs du programme élargi de vaccination, ont été chargés de préparer les Camerounais à l’arrivée des vaccinateurs.

Selon Dr Njoh Ateke Andreas, secrétaire permanent adjoint du programme élargi de vaccination, "l’objectif visé est la vaccination d’au moins 500.000 personnes".

Durant ce tour de vaccination, il est question d'administrer la dose booster, encore appelée dose de rappel, aux personnes volontaires, aux personnes âgées de plus de 50 ans, aux personnels de santé, aux diabétiques, obèses ou hypertendues qui ont déjà été complètement vaccinées. "A condition que ces personnes aient achevé leur calendrier vaccinal il y’a six mois", précise un médecin du programme élargi de vaccination.

Mais le public cible reste encore divisé au sujet du vaccin contre le Covid -19. Méfiant, un fonctionnaire rencontré à Yaoundé soutient "qu’il y’a eu trop de bruits autour de cette maladie, il y’a eu trop de rebonds, il y’a eu trop de vagues je crois qu’on est déjà à la 5e vague, je préfère rester comme ça sans prendre ce vaccin".

Marcel Owona, un sexagénaire s’est fait vacciner lors de ce tour de campagne pour, "ne pas attraper le Covid, j’ai suivi à travers les médias que la période de vaccination commence à partir d’aujourd’hui c’est pour cela que je suis venu", dit-il. Tandis que Jean Calvin Djokou, homme d’affaires pense "que c’est normal qu’on se vaccine pour se protéger, cela permet qu’on se sente bien".

Les autorités sanitaires espèrent faire passer le taux de couverture vaccinale de 8 à 10%. Le Cameroun vise un taux de vaccination d'au moins 40% de sa population en fin d'année 2022.

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