Les tensions diplomatiques entre le Niger et le Bénin sont montées d’un cran après l’interpellation mercredi de cinq Nigériens au port béninois de Sèmè-Kpodji où doit se faire le chargement du pétrole nigérien.
Sept soldats ont été tués mardi par des hommes armées non identifiés dans le parc national de la Pendjari, dans le nord du Bénin, épicentre des violences attribuées aux jihadistes dans le pays, a appris l'AFP de sources sécuritaires.
Au Bénin, la production, la distribution et la consommation de l’alcool en sachet sont désormais interdites. Un arrêté ministériel en date du 17 mai dernier siffle la fin d’un fléau qui décime tant de vies, surtout au niveau de la jeunesse.
"Porto-Novo ville verte" est un plan d'aménagement des berges de la capitale béninoise, qui doit permettre selon les autorités de dynamiser le tourisme tout en préservant l'environnement. Mais ce projet prévoit aussi le départ d'une partie des populations qui vivent le long de la lagune.
Le ministre béninois des Mines s'est rendu à Niamey pour une visite de travail de deux jours afin de trouver "une porte de sortie" sur l'exportation du pétrole nigérien via le littoral béninois, compromise par la brouille diplomatique entre les deux Etats.
Quelque 173 Béninois candidats à l'immigration en Europe et bloqués en Tunisie ont volontairement été rapatriés mardi à Cotonou, la capitale économique du Bénin, a annoncé mercredi l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
A la gare routière de la société nigérienne de bus Rimbo, dans le quartier Gbégamey de Cotonou, la capitale économique du Bénin, c'est la consternation parmi les voyageurs voulant se rendre vendredi matin au Niger.
Les tensions entre le Bénin et son voisin nigérien viennent de monter d'un cran avec le blocage du fleuve frontalier Niger côté béninois, signant une nouvelle crispation entre les deux pays depuis l'arrivée au pouvoir des militaires à Niamey en juillet dernier.
Huit jihadistes présumés ont été tués par l'armée béninoise dans le nord du pays mardi, a appris jeudi l'AFP de sources militaires, alors que le pays fait face comme ses voisins à une menace croissante d'attaques jihadistes.
Frappé par les conséquences de la guerre en Ukraine et la fermeture des frontières avec le Niger, le Bénin vit des tensions attisées par la hausse des prix des produits de premières nécessités. Les syndicats ont déjà appelé à une série de manifestations contre cherté de la vie.
La hausse des prix au Bénin résulte de la fermeture de la frontière avec le Niger, principal partenaire commercial du pays, mais également de la fin de la subvention des carburants au Nigeria voisin, où le Bénin s'approvisionne pour sa consommation.
Le Bénin a décidé lundi de bloquer l’embarquement du pétrole nigérien à partir de la plateforme de Sèmè-Kpodji, située à une trentaine de kilomètres de Cotonou. Une mesure conservatoire prise au plus haut sommet de l'État et qui sera maintenue tant que le Niger ne rouvrira pas ses frontières.
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