Le Haut-commissariat pour les réfugiés indique que le rapatriement des réfugiés burundais qui vivaient au Rwanda depuis 2015 se poursuivra malgré les tensions entre les deux pays.
Depuis le 11 janvier 2024, le Burundi a décidé de fermer toutes ses frontières terrestres avec le Rwanda, l'accusant d'abriter et de soutenir les rebelles burundais. Cette mesure a des conséquences directes sur le commerce et les voyages entre la RDC et le Burundi.
Après avoir accusé le Rwanda de soutenir un groupe rebelle qui a mené des attaques sur son sol, le Burundi a annoncé jeudi la fermeture de la frontière avec son voisin.
Vingt personnes, dont 19 civils, ont été tuées dans l'ouest du Burundi, a annoncé samedi le gouvernement, dans une attaque revendiquée par le groupe rebelle RED-Tabara qui a, lui, affirmé avoir tué dix membres des forces de sécurité.
Des militaires burundais déployés dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) ont "violé et maltraité des civils congolais", a accusé vendredi une ONG burundaise de défense des droits humains, demandant aux autorités de mener des "enquêtes crédibles".
La Belgique a refusé l'asile à huit jeunes handballeurs burundais et a renvoyé six d'entre eux en Croatie, leur pays d'entrée dans l'UE, où ils avaient été brièvement signalés disparus par la police l'été dernier en pleine compétition sportive.
Le retrait de la force est-africaine déployée dans l'est de la RDC, après le non-renouvellement de sa mission par Kinshasa qui l'a jugée inefficace, s'est poursuivi dimanche avec le départ de près d'un millier de soldats burundais, a annoncé lundi l'armée burundaise.
L'ancien tout-puissant Premier ministre du Burundi, Alain-Guillaume Bunyoni, a été condamné vendredi par la Cour suprême à une peine de prison à perpétuité, notamment pour avoir voulu renverser le gouvernement et avoir menacé la vie du président.
Une peine de prison à perpétuité a été requise jeudi contre l'ancien tout-puissant Premier ministre du Burundi Alain-Guillaume Bunyoni, accusé d'avoir voulu "renverser le régime constitutionnel", selon une source judiciaire et des témoins.
Le président d'un petit parti d'opposition au Burundi, le CODEBU, arrêté mardi après que sa formation eut critiqué le gouvernement, a annoncé dimanche à l'AFP avoir été remis en "liberté provisoire".
Un ancien tout puissant Premier ministre du Burundi, Alain-Guillaume Bunyoni, accusé de saper la sécurité nationale et dont le procès s'est ouvert fin septembre, a été maintenu en détention provisoire, ont affirmé jeudi à l'AFP deux sources proches du dossier.
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