Porté par des encadreurs pédagogiques bénévoles, ce projet vise à stimuler l'imagination des enfants, développer leur logique et leur offrir des moments ludiques et éducatifs.
En salle, ou dans les jardins du petit séminaire St Jean de Libreville, les enfants se retrouvent pour explorer le monde des livres et apprendre à composer leurs propres œuvres littéraires dans un cadre convivial et inspirant. L’initiative va au- delà, d’un simple passe-temps de vacances.
« À travers la lecture, on peut aller à la découverte du monde et de ses réalités. Je voudrais surtout éloigner les enfants des écrans pour permettre à ces derniers de développer leur imaginaire », explique Léna Nfono, initiatrice du projet.
Depuis le début du mois de juillet, des enfants comme Aude, 10 ans, participent activement au Club de Lecture plusieurs fois par semaine.
“Au début je ne lisais pas. J’imaginais des histoires dans ma tête. En découvrant le centre grâce à mama Léna, j’ai découvert les bienfaits de la lecture. Un jour nous avons fait une sortie pour observer la nature. La pollution de l’environnement m’a tellement révolté que j’ai écrit mon premier poème pour dénoncer la pollution”, explique la fillette.
La quatrième édition du club compte près d'une trentaine d’enfants âgés de 6 à 18 ans. Cet environnement relaxant et éducatif impose également une discipline de groupe.
C’est ce que souligne Jeannette Makiemba, éducatrice préscolaire: “Dans mon groupe là nous avons ceux qui sont en 1ère année, 2ème, et 3ème année. Vous voyez que ce sont des tranches d’âge qui ne sont pas facile. Il y en a qui savent lire et d’autres pas. Tous approfondissent la lecture mais les plus petits s’enrichissent plus de cette expérience”.
Léna Nfono affirme que l'apprentissage de la lecture est un défi majeur pour les enfants et appelle à une implication renforcée des enseignants et des parents. Son ambition est de voir ce projet inspirer d'autres initiatives culturelles à l'échelle nationale.
« Le parent seul aujourd’hui ne peut pas assurer l’éducation et la réussite de son enfant. Il va falloir impliquer d’avantage l’enseignant », soutient-elle.
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