Après quatre jours de négociations laborieuses dans la capitale éthiopienne, MM. Kiir et Machar sont parvenu à une nouvelle trêve même si de nombreux désaccords persistent, notamment sur le partage du pouvoir entre les deux hommes.
"Nous attendons une complète cessation des hostilités au Soudan du Sud ce matin", a annoncé ce lundi en conférence de presse Seyoum Mesfin, le médiateur de l'organisation intergouvernementale est-africaine IGAD.
Il s'agit du septième cessez-le-feu en un an que signent les deux hommes.
Tous les précédents ont été violés dans les heures suivant leur adoption.
L'Igad, qui a déjà dans le passé menacé de sanctions MM. Kiir et Machar sans jamais passer à l'action, promet cette fois des "mesures sévères".
Riek Machar a précisé qu’il s’agissait d’un accord partiel et que les problèmes « les plus critiques » n’avaient pas été résolus.
Les négociations reprendront le 20 février et l'Igad donne aux belligérants jusqu'au 5 mars pour parvenir à un accord définitif.
Le jeune état du Soudan du Sud est ravagé par une guerre civile émaillée de massacres interethniques depuis décembre 2013.