Les cérémonies du souvenir ont commencé dans la matinée avec une marche silencieuse dans la cité balnéaire qui a regroupé des centaines d'habitants de tous âges vêtus de blanc.
Parti du stade, ils ont rallié le pont qui relie la nouvelle ville à l'ancienne cité touristique où une stèle portant le nom des victimes a été inaugurée par le maire Georges Ezaley.
Peu après la mi-journée, le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan a déposé une gerbe à l'entrée de la plage où a eu lieu l'attaque en présence des familles des victimes ainsi que de nombreux officiels, dont le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, plusieurs ministres et le président de l'Assemblée nationale Guillaume Soro.
Une minute de silence a été observée à 12h45, heure du début de l'attaque revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). cet attentat a été le premier de ce type perpétré sur le territoire ivoirien.
"Grand Bassam renaît et avance. Mais toute la Côte d'Ivoire doit aller de l'avant et que nous devons combattre de manière résolue le terrorisme (...) Je suis heureux de constater que, un an après, Bassam est debout, les gens ne se sont pas laissés abattre par cette attaque terroriste lâche, que la vie revient", a déclaré le vice-président.
"Ca nous fait très mal d'être là mais c'est la vie... On va faire comment?", a soupiré la soeur de Gervais Kouadio N'Guessan, une des victimes.
Le dimanche 13 mars 2016, trois assaillants avaient remonté la plage de Grand-Bassam, proche d'Abidjan et très prisée des Ivoiriens et des étrangers, tirant au hasard et attaquant plusieurs restaurants. Ils avaient tué 19 personnes, dont quatre Français.
De l'avis général, l'intervention rapide des forces de sécurité, qui ont perdu trois hommes, a permis de limiter le nombre de victimes.
Georges Ibrahim Tounkara, envoyé spécial à Grand Bassam