Vêtus de tee-shirts blanc avec l'inscription "Ma plage, mon pays", les bénévoles ont parcouru pendant deux heures la plage de sable fin, sous le soleil, ramassant les sachets, les bouteilles et autres déchets.
Il faut "assainir l'environnement pour que nous puissions tous en profiter", a déclaré à l'AFP Cédric Gnékpa, un étudiant, en déposant une bouteille de limonade jetée sur la plage dans un sac poubelle. "On a remarqué que lorsque les gens vont sur ces plages, ils déposent beaucoup d'ordures".
Chaque jour, et surtout le week-end, la plage de Grand-Bassam accueille les touristes et autres visiteurs qui viennent s'y baigner et découvrir la cité classée par l'Unesco au patrimoine mondial.
Il faut "nettoyer mais surtout faire de la prévention, ne pas salir", a déclaré de son côté Ahmed Legrouri vice-président de l'université de Grand-Bassam, entouré de plusieurs étudiants.
C'est "notre petite contribution pour préserver cette ressource très importante pour nous tous l'océan et la plage", a expliqué Liz Atégou, une volontaire.
L'opération baptisée Ma plage, mon pays "contribuera à démontrer la force de Grand-Bassam, sa résistance et le charme de ses plages", a déclaré le chargé d'affaire de l'ambassade des Etats-Unis, Andrew Haviland.
Le 13 mars, trois jihadistes, tués pendant l'attaque, avaient remonté la plage de Grand-Bassam, puis pris d'assaut plusieurs restaurants, tuant 19 personnes.
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué l'attaque perpétrée en réponse à l'opération antijihadiste au Sahel menée par la France et ses alliés. La Côte d'Ivoire a aussi été visée pour avoir livré quatre membres d'Aqmi aux autorités maliennes.
Le principal suspect, Kounta Dallah, est toujours en fuite. Les autorités ivoiriennes ont drastiquement renforcé les contrôles à leurs frontières et instauré des mesures de sécurité.
Avec AFP