" Le président a suivi attentivement le rapport de la fin de la mission de bons des offices des évêques. Il considéré que 98% a été fait par les évêques. Il s’engage à obtenir les deux pourcents qui restent en partant des propositions faites par la Cenco (Conférence épiscopale nationale du Congo) pour les deux points qui restent en suspens. Ce qui est donc un message d’espoir. Il tient à l’accord comme solution de la crise. Ça c’est très important. Il a même relevé qu’on semble oublier que l’objectif était l’organisation de bonnes élections et apaisées dans les meilleurs délais, objectif auquel il tient ", déclare à VOA Afrique l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de le Cenco.
A la question de savoir comment le président Kabila va s’y prendre, l’abbé Nshole estime que le dialogue avec les parties se fera plus facilement avec le Chef de l’Etat.
" Le président s’engage à obtenir les deux pourcents qui restent en partant des propositions faites par la Cenco pour les deux points qui restent en suspens. Ce qui est donc un message d’espoir. Il tient à l’accord comme solution de la crise. Ça c’est très important. Il a même relevé qu’on semble oublier que l’objectif était l’organisation de bonnes élections et apaisées dans les meilleurs délais, objectif auquel il tient ",l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de le Cenco.
" Le président de la République ne dit pas qu’il va s’imposer mais il va s’engager à obtenir un consensus, à Considérer que c’est lui l’autorité morale de la majorité, je crois qu’il a toutes les maneouvres, toute la latitude, à considérer surtout sur le plan de la nation le dialogue à son niveau se sera peut-être plus aisé avec les autres. Donc pour nous, c’est une bonne nouvelle. Les propositions faites par les évêques vont servir de point de départ pour lui. L’essentiel pour, c’est de finaliser ce qui a été commencé pour garantir la paix ", souligne l’abbé Nshole.
Quant au rôle des évêques, l’abbé Nshole précise qu’ils ont mis fin à leur mission mais gardent leur portent ouvertes si les parties en ont besoin.
Parmi les points qui constituent l’impasse : la nomination du Premier ministre et la désignation du président du Conseil de suivi de l’accord. La présidence du CNSA avait déjà été attribuée à l’opposant historique Etienne Tshisekedi. Mais son décès, le 1er février dernier, a constitué pour une partie de l’opposition et le pouvoir une occasion de revendiquer le poste.
L’argument soulevé ici, est que le poste avait été accordé par consensus à Etienne Tshisekedi en reconnaissance du rôle de celui-ci dans la lutte pour l’instauration de la démocratie dans le pays.
Le président de la République ne dit pas qu’il va s’imposer mais il va s’engager à obtenir un consensus, à Considérer que c’est lui l’autorité morale de la majorité, je crois qu’il a toutes les maneouvres, toute la latitude, à considérer surtout sur le plan de la nation le dialogue à son niveau se sera peut-être plus aisé avec les autres. Donc pour nous, c’est une bonne nouvelle. Les propositions faites par les évêques vont servir de point de départ pour lui. L’essentiel pour, c’est de finaliser ce qui a été commencé pour garantir la paix "souligne l’abbé Nshole
Le pouvoir et une partie de l’opposition récusent au Rassemblement, plateforme du défunt opposant, le droit de réclamer ce poste comme un héritage qui lui est échu. Ils exigent qu’un nouveau consensus se dégage sur la personne à désigner.
La désignation du Premier ministre constitue l’autre couac de taille. Le pouvoir demande une liste de trois noms mais le Rassemblement ne l’entend pas de cette oreille et tient à choisir seul.
Le principal parti de l’opposition, l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) et le Rassemblement promettent d’en appeler dès mardi à la résistance du peuple.
Le pouvoir a, lui, demandé que les institutions, supposées caduques faute d’élection, s’assument avec l’appui du peuple.
Le climat politique est tendu dans le pays avec plusieurs foyers d’affrontements comme dans le centre du pays et dans l’Est.
Les Nations Unies et l’Union africaine ont appelé les acteurs politiques congolais à se dépasser pour mettre en œuvre l’accord du 31 décembre sous peine d’un embrasement du pays.
Le Président Joseph Kabila se maintient au pouvoir au-delà des limites constitutionnelles fautes d’élections. Il ne devrait plus se représenter pour un mandat, selon la Constitution.