La Guinée ne dispose d’aucune statistique sur le nombre d’Albinos.
Cette couche sociale est victime de stigmatisation et vit dans une précarité qui pousse les parents de certains à la pratique de la mendicité dans les rues de la capitale.
M. Morlaye est président de la Fondation pour le secours et l’insertion sociale des albinos (FONDASIA).
Pour lui, l’école est l’une des solutions pour éviter la rue.
Mohamed Simakan est Albinos lui aussi. Il n’a pas souffert pour trouver un emploi. Responsable technique dans une radio privée, il défend la sensibilisation des parents d’albinos. S’il reconnaît que ces parents sont pour la plus part des pauvres, il soutient des mesures de sanction contre ceux qui emmènent leur enfant dans les rues pour la mendicité.
Dans la capitale, ils sont nombreux à vivre de charité. Les enfants sont les plus exposés aux risques de maladie et bien d'autres dangers.
Aucune loi ne les protège de façon particulière. Face à ce vide, les associations de défense des albinos dont FONDASIA, travaillent sur une proposition en vue d’une loi pour la protection des personnes souffrant de l’albinisme.
Selon Kabinet Camara, albinos également et membre de l’Institut nationale indépendante des droits humains, il s’agit d’un avant-projet de loi sur la protection et la promotion des albinos en Guinée.
Ce document propose des droits à la santé, à l’éducation, à l’emploi et attire l’attention des autorités guinéennes sur le trafic d’organes et crimes rituels dont sont victimes les albinos.
Reportage de Zakaria Camara à Conakry pour VOA Afrique