La soldat, seulement identifié comme le caporal Hilary Joël, a été reconnu coupable du meurtre du suspect à Damboa, à 90 km de Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno, dans le nord-est.
Aucun autre détail n'a été communiqué, mais, selon le porte-parole de la 7ème division, le Colonel Kingsley Samuel, un représentant de la Commisssion nationale des droits humains était présent pendant le procès devant la cour martiale.
Les groupes des droits de l'homme nigérians accusent régulièrement les militaires de violences contre les civils, notamment d'arrestations aritraires, tortures et exécutions extra-judiciaires.
La rébellion de Boko Haram, qui a prêté allégeance au groupe Etat islamique en 2015, et sa répression par les militaires et policiers ont fait plus de 20.000 morts et 2,6 millions de déplacés depuis le début de cette insurrection en 2009.
La justice militaire et civile peut prononcer au Nigeria des peines capitales mais celles ci sont rarement mises à exécution. Trois condamnés à mort ont cependant été exécutés en décembre dernier.
Avec AFP