Kinshasa a également fait savoir à Bruxelles qu'elle souhaitait la "cessation immédiate des activités" de l'Agence belge de développement Enabel, dans une note à l'ambassade de Belgique en RDC dont l'AFP a eu copie.
La note "est arrivée à destination cet après-midi", a indiqué à l'AFP une source dans l'entourage du président Joseph Kabila.
La transmission de cette "note verbale" a été confirmée et détaillée dans un long communiqué de presse du ministère congolais des Affaires étrangères transmis à l'AFP.
En début de soirée, la Belgique indiquait n'avoir rien reçu. Cette note, "non datée et non signée", "n'a pas été authentifiée par le ministère belge des Affaires étrangères qui a affirmé ne pas l'avoir (encore) reçue", selon l'agence Belga.
Kinshasa a annoncé la transmission de cette note dans un contexte de fortes tensions avec la Belgique dues à la crise politique dans son ex-colonie.
La Belgique a annoncé le 10 janvier "une révision fondamentale" de sa coopération avec les autorités congolaises jusqu'à "l'organisation d'élections crédibles", en condamnant les violences du 31 décembre à Kinshasa.
Les autorités congolaises avaient boudé l'inauguration de la nouvelle ambassade belge à Kinshasa le 30 novembre en présence du ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders.
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Différente de l'ambassade belge, "la Maison Schengen à Kinshasa est un centre commun de réception des demandes de visas. Cette coopération entre plusieurs Etats Schengen a été créée comme initiative belgo-portugaise. Elle est dirigée par la Belgique et opérationnelle depuis le 5 avril 2010", lit-on sur son site.
Avec AFP