La Fédération a également infligé au Zénit Saint-Pétersbourg une amende de 1300 euros pour des "slogans nazis" entendus durant une rencontre de Championnat contre l'Anzhi Makhatchkala.
Ces décisions viennent rappeler les risques de racisme et de hooliganisme pendant le Mondial-2018 cet été en Russie, à moins de deux mois de son coup d'envoi.
"Je ne peux pas dire que (des incidents racistes) apparaissent plus souvent en Russie qu'ailleurs", a tenu à rassurer Alexei Smertin, le monsieur Anti-discriminations du foot russe, cité par l'agence de presse publique Ria Novosti.
Le 18 avril, Nuno Rocha a été victime de cris de singe alors qu'il célébrait son tir au but victorieux, qui envoyait son équipe en finale de la Coupe de Russie, à proximité du kop des ultras du Spartak. Les cris sont particulièrement audibles dans les images diffusées à la télévision.
Après l'enquête, ouverte au lendemain des faits, le Spartak Moscou, champion en titre, disputera ainsi son prochain match de Coupe de Russie, lors de la saison 2018/19, dans un stade partiellement fermé.
Les slogans nazis ont eux été proférés le 14 avril à Saint-Pétersbourg par des supporters du Zénit.
Plusieurs affaires de racisme ont émaillé le football russe au cours des dernières semaines. Mi-avril, la Fifa a annoncé l'ouverture d'une procédure disciplinaire contre la Fédération russe à la suite des cris de singe entendus lors du match amical Russie-France.
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Selon l'organisation FARE, une ONG qui lutte contre les discriminations dans le football, 89 incidents racistes ont été enregistrés autour des matches de football en Russie durant la saison 2016-2017.
Avec AFP