Deux autres accusés ont été condamnés à la prison à perpétuité pour les mêmes faits. Quatre personnes, dont trois mineurs, ont par ailleurs écopé de peines de trois à 15 ans de réclusion pour leurs liens avec "la fondation et la direction d'un groupe terroriste", selon cette source judiciaire.
Un policier avait été tué lors de l'assaut, selon les autorités.
Les tribunaux égyptiens ont condamné des centaines de personnes à la peine de mort ou à de longues peines d'emprisonnement depuis la destitution par l'armée, en 2013, du président élu Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans.
Le régime du président Abdel Fattah al-Sissi mène depuis une répression féroce contre des groupes extrémistes qui mènent des attaques dans le pays.
En janvier, l'Initiative égyptienne pour les droits personnels (EIPR), une célèbre ONG locale, a publié un rapport sur la peine de mort.
Elle a appelé à sa "suspension immédiate" et à des enquêtes judiciaires sur les violations, incluant la torture, commises, selon elle, contre les personnes menacées de cette peine capitale.
Une cour du Caire a prononcé le mois dernier la peine de mort contre 75 islamistes dont des dirigeants des Frères musulmans, le plus grand nombre de condamnations à la peine capitale dans une seule affaire.
Les islamistes ne sont pas les seuls menacés selon les défenseurs des droits de l'homme.
L'ONG Reporters sans frontières (RSF) avait dénoncé la peine de mort requise en mars par le parquet égyptien contre le photojournaliste Shawkan, arrêté en 2013 alors qu'il couvrait une manifestation de soutien à Mohamed Morsi.
Avec AFP