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La principale alliance jihadiste du Sahel sur la liste noire américaine


Un soldat de l'armée malienne monte la garde devant le poste de commandement de la Force régionale d’Afrique de l'Ouest G5-Sahel, à Sevare, 30 mai 2018.
Un soldat de l'armée malienne monte la garde devant le poste de commandement de la Force régionale d’Afrique de l'Ouest G5-Sahel, à Sevare, 30 mai 2018.

Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance jihadiste du Sahel responsable notamment des attentats de mars à Ouagadougou, a été placé sur la liste noire américaine des "organisations terroristes".

Cette décision "vise à empêcher au GSIM d'avoir accès aux ressources nécessaires pour planifier et perpétrer des attaques terroristes", a déclaré le département d'Etat américain dans un communiqué. Les éventuels biens ou intérêts aux Etats-Unis de ce groupe jihadiste lié à Al-Qaïda sont gelés, et les ressortissants américains ne peuvent plus faire affaire avec lui ni lui apporter un quelconque soutien matériel ou financier.

Le GSIM est une alliance regroupant depuis le printemps 2017 plusieurs entités du Sahel liées à Al-Qaïda comme Ansar Dine du jihadiste malien Iyad Ag Ghaly, Al-Mourabitoune de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar et L'Emirat du Sahara, une branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). La plupart de ces groupes, ainsi qu'Iyad Ag Ghaly, figuraient déjà sur la liste noire américaine.

Le GSIM avait revendiqué les attaques de Ouagadougou au Burkina Faso en mars, "en réponse" à la traque que lui mène l'armée française. Il a également diffusé, le 1er mars, une courte vidéo de l'otage française Sophie Pétronin, 75 ans, enlevée au Mali fin 2016.

Le département d'Etat américain attribue également à cette alliance jihadiste plusieurs attentats ou attaques au Mali.

Avec AFP

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