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Les derniers réfugiés sud-soudanais quittent Goma en RDC


Des anciens combattants sud-soudanais fidèles à l'ancien vice-président et chef de l'opposition, Riek Machar, sous une tente dans le camp de Munigi, près de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo, le 19 octobre 2017.
Des anciens combattants sud-soudanais fidèles à l'ancien vice-président et chef de l'opposition, Riek Machar, sous une tente dans le camp de Munigi, près de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo, le 19 octobre 2017.

Le camp de réfugiés sud-soudanais installé près de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo, a fermé jeudi avec le départ des douze derniers fidèles de l'ex-rebelle Riek Machar, a indiqué la Mission des Nations unies au Congo (Monusco).

"Aujourd'hui, ils ont quitté le camp pour plusieurs destinations, y compris le Soudan du Sud", a indiqué à la presse la porte-parole de la Monusco Florence Marchal.

La Monusco avait désarmé et installé dans le camp de Munigi 744 combattants du SPLM/A-IO de Riek Machar à leur arrivée en août 2016 après avoir fui le Soudan du Sud et les combats qui avaient ravagé la capitale Juba en juillet 2016.

"Nous nous félicitons de l'issue heureuse de cette histoire", a ajouté la Monusco, qui affirme avoir aidé "au cas par cas" les centaines de réfugiés sud-soudanais à rentrer dans les pays de leur choix.

"Nous rentrons chez nous parce qu'il y a déjà des négociations sur la paix en cours et nous pensons que ça va bien finir. Nous pensons que nous allons passer par l'Ouganda puis continuer jusque chez nous, au Soudan du Sud pour aller vivre cette paix tant attendue", a déclaré l'un de leur porte-parole, John Aburbak, cité par le site d'information actualité.cd.

Le président Salva Kiir et son rival Riek Machar ont signé un nouvel accord de paix début septembre.

Ces accords prévoient entre autres le retour de M. Machar à Juba pour occuper un des cinq postes de vice-président prévus dans un gouvernement d'unité nationale qui devrait être formé d'ici trois mois et sera au pouvoir pour une durée de trois ans.

La guerre civile avait éclaté en décembre 2013 lorsque le président Salva Kiir a accusé son ex-vice président, Riek Machar, d'avoir fomenté un coup d'État.

Le conflit a progressivement gagné l'ensemble du pays, le plus jeune au monde puisqu'il est devenu indépendant en 2011, et a été marqué par des atrocités à grande échelle comme le massacre de populations civiles, le recours au viol comme arme de guerre et des pillages systématiques.

Avec AFP

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