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L’entourage de Bouteflika rassure sur son état de santé


Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a rencontré le Premier ministre français à sa résidence lors d'une visite officielle à Zeralda, le 10 avril 2016.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a rencontré le Premier ministre français à sa résidence lors d'une visite officielle à Zeralda, le 10 avril 2016.

La santé du président algérien Abdelaziz Bouteflika n'inspire "aucune inquiétude" et les examens qu'il subit depuis plus de dix jours en Suisse sont bientôt terminés, a assuré jeudi son directeur de campagne, niant toute dégradation de son état de santé.

Seules les urnes diront si les récentes propositions de réformes du candidat Bouteflika, qui n'ont pas fait baisser la mobilisation, ont convaincu les Algériens, a estimé Abdelghani Zaalane.

Il a affirmé que nombre d'Algériens ne prenaient pas part à l'actuel mouvement massif de contestation de la candidature du chef de l'Etat à un 5e mandat.

Âgé de 82 ans et affaibli par les séquelles d'un AVC en 2013, qui l'empêchent depuis de s'adresser de vive voix à ses concitoyens et ne lui autorisent que de rares sorties publiques, le président Bouteflika est hospitalisé depuis le 24 février à Genève (Suisse) pour des "examens médicaux périodiques", selon la présidence algérienne.

Ces examens "sont en voie d'achèvement", a assuré au quotidien arabophone El Khabar M. Zaalane et "son état de santé n'inspire aucune inquiétude". Les récentes informations de presse faisant état d'une dégradation de son état de santé, "sont sans fondement", a-t-il assuré.

Il a assuré que "de larges pans de la population ont accueilli favorablement" les récentes propositions du candidat Bouteflika "car ces propositions (...) répondent à leurs revendications".

Afin de tenter de calmer la contestation, M. Bouteflika s'est engagé, s'il est élu, à ne pas aller au bout de son mandat et à quitter le pouvoir après de profondes réformes, décidées par une conférence nationale. Mais ces propositions n'ont pas fait faiblir la mobilisation.

"Que les Algériens aient rejeté ou accepté ces (propositions de) réformes, personne ne peut le prédire avant le résultat des urnes le 18 avril", a néanmoins expliqué M. Zaalane.

Il a appelé à "tenir compte de l'opinion des Algériens qui ne sont pas descendus dans la rue et ont gardé leur avis pour le jour du scrutin"

Il a également précisé que la date de la présidentielle anticipée serait fixée "librement" par la seule "conférence nationale", alors qu'un délai d'un an après l'élection de M. Bouteflika avait été évoquée.

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