"L'attaque militaire de la LNA (l'Armée nationale libyenne) contre Tripoli et l'escalade qui s'en est suivie à l'intérieur et autour de la capitale constituent une menace pour la paix et la sécurité internationales et menacent davantage la stabilité de la Libye", ont averti les ministres des Affaires étrangères de l'UE dans une déclaration commune.
"L'UE appelle toutes les parties à mettre en œuvre immédiatement un cessez-le-feu et à coopérer avec les Nations unies pour assurer une cessation complète et globale des hostilités", ajoute la déclaration.
"La priorité est un cessez-le feu immédiat", a insisté le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian.
"Les attaques aveugles contre des zones résidentielles densément peuplées peuvent constituer des crimes de guerre et ceux qui violent le droit international humanitaire doivent rendre des comptes", ont averti les Européens.
La déclaration commune insiste sur "l'engagement à respecter l'embargo sur les ventes d'armes" à la Libye.
Mais pour faire respecter cet embargo, les Européens devraient décider de renvoyer des navires de guerre en Méditerranée pour permettre à l'opération militaire Sophia de mener cette mission. Le mandat de l'opération a été prolongé jusqu'au 30 septembre, mais les moyens navals ont été retirés.