Reporters sans frontières (RSF) et son organisation partenaire journaliste en danger (JED) demande à M. Tshisekedi de "réformer le cadre légal répressif sans délai en consacrant la dépénalisation des délits de presse afin que les journalistes puissent exercer sereinement et librement leur indispensable rôle de quatrième pouvoir".
La RDC occupe la 154è place sur 180 du classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF en 2019.
Les deux organisations ont aussi appelé le président à "mettre fin à l'impunité des crimes commis contre les journalistes en relançant les enquêtes sur les journalistes assassinés au cours des deux dernières décennies".
Le 3 mai, JED a affirmé avoir recensé au moins 14 meurtres de journalistes sous le régime de l'ex-président Joseph Kabila (2001-2019).
A cette date, l'ONG a aussi recensé "quinze radios (qui) ont été fermées, officiellement pour des raisons fiscales", à Kananga dans la province du Kasaï-Central.
RSF et JED estiment que seuls les médias les plus critiques à l'égard du nouveau gouverneur de province ont fait l'objet de cette décision sans que les propositions d'échelonnement du règlement des arriérés par les directeurs des stations ne soient prises en compte.