"Ils sont venus illégalement", a-t-il déclaré à des journalistes depuis les jardins de la Maison Blanche, affirmant que la police de l'immigration allait "renvoyer (ces clandestins) dans leur pays".
Cette vague d'arrestations avait été annoncée le 21 juin par le milliardaire républicain, puis reportée de deux semaines pour laisser le temps au Congrès de tenter de trouver un compromis sur les mesures de sécurité à la frontière avec le Mexique.
Le New York Times avait rapporté jeudi que des raids policiers contre des clandestins devaient commencer dimanche dans une dizaine de villes du pays et qu'environ 2.000 familles étaient concernées dans un premier temps.
L'opposition démocrate a dénoncé cette opération d'envergure, qui menace selon elle des gens installés depuis longtemps aux Etats-Unis, où ils ont fondé des familles.
Selon le New York Times, les clandestins visés sont entrés récemment aux Etats-Unis. Leurs dossiers de régularisation ont été déposés fin 2018 et ils ont reçu leur avis d'expulsion en février.
Plusieurs associations ont introduit jeudi un recours devant un tribunal de New York pour annuler les ordres d'expulsion et demander à ce que les clandestins arrêtés soient entendus par un juge de l'immigration devant statuer sur leur sort.
M. Trump recevra en outre lundi, pour parler immigration, le président du Guatemala, l'un des pays -avec le Salvador et le Honduras- d'où viennent la plupart des migrants ces quelques dernières années.