"En ce moment, on estime que la frappe aérienne a tué 17 terroristes", a dit le communiqué.
Africom a fait état de "campagne en cours contre l'EI" en Libye, précisant que les frappes ont été menées en "coordination" avec le Gouvernement d'union nationale (GNA) reconnu par l'ONU et basé à Tripoli.
"Africom continue d'appuyer les efforts diplomatiques déployés pour stabiliser la situation politique en Libye afin de maintenir notre objectif commun de désorganiser les groupes terroristes qui menacent la stabilité de la région", selon le communiqué.
Deux frappes aériennes avaient déja été menées les 19 et 24 septembre aux environs de Mourzouk, une oasis située à un millier de km au sud de Tripoli, tuant 8 puis 11 "terroristes" présumés de l'EI, selon l'Africom.
Le Sud du pays échappe de fait au contrôle du GNA ainsi que de ses rivaux de l'Est, même si les forces loyales au maréchal Khalifa Haftar disent y être présentes.
Après le début de l'offensive du maréchal Haftar contre la capitale libyenne, des analystes et diplomates ont mis en garde contre le vide laissé par les forces des deux camps engagées dans les combats au sud de Tripoli, qui pourrait profiter à l'EI dans d'autres régions du pays.