Le général Mokoko a été condamné à 20 ans de réclusion au terme d'un procès sur l'"atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat".
Dans cette correspondance adressée au ministre de la Justice, les quatre avocats du général Mokoko sollicitent une autorisation de sortie pour permettre à l'opposant d'aller enterrer sa mère à Pointe-Noire.
Les avocats Jean-Philippe Esseau, Yvon-Eric Ibouanga, Brudey-Ondzel et Essou ont signé cette requête.
Louise Ongagna, 92 ans, est décédée vendredi dernier, alors que son fils purge sa peine de 20 ans de prison ferme à la maison d'arrêt de Brazzaville.
Juste après l'annonce de ce décès, les voix se sont levées du côté de l'opposition, demandant aux autorités de libérer l'ancien candidat à la présidentielle de 2016, pour des raisons humanitaires.
D'autres estiment qu'il est enfin temps de décrisper le climat politique, en libérant tous ces prisonniers, essentiellement le général Mokoko et André Okombi Salissa, deux anciens candidats, ainsi que Norbert Dabira, un autre général, mais condamné pour avoir planifié d'abattre l'avion présidentiel.
Les juristes qui rappellent les cas de l'ancien président brésilien Da Silva Lula et du sportif sud-africain Oscar Pisterious, libérés eux pour aller enterrer leurs proches, estiment que cette libération provisoire de Mokoko était possible si les autorités le voulaient bien.