"Si nous mettons fin au confinement trop tôt (...), nous risquons une résurgence massive et incontrôlable de la maladie", a prévenu M. Ramaphosa lors d'une intervention télévisée.
"Nous risquons d'annuler les gains de ces dernières semaines, dénuant de sens les sacrifices importants que nous avons tous faits", a-t-il poursuivi.
"Le conseil national du coronavirus (composé de ministres clés) a décidé de prolonger le confinement national de deux semaines, au-delà des 21 jours initiaux" qui expiraient le 16 avril, a annoncé le chef de l'Etat.
Pendant les deux semaines précédant le confinement, l'augmentation quotidienne du nombre de nouveaux cas de Covid-19 était d'environ 42%, a souligné M. Ramaphosa. Mais depuis le début du confinement, le 27 mars, elle est d'environ 4%, a-t-il ajouté.
A ce jour, 1.934 cas, dont 18 décès, ont été confirmés dans le pays, première puissance industrielle de l'Afrique, selon le dernier bilan fourni jeudi soir par le président.
"Mais la bataille contre le coronavirus est loin d'être terminée. Nous ne sommes qu'au début d'une bataille monumentale qui nécessite toutes les ressources et tous les efforts", a prévenu M. Ramaphosa.
"C'est une question de survie, nous ne pouvons pas échouer", a-t-il conclu, annonçant par ailleurs une baisse d'un tiers de son salaire et de celui des membres du gouvernement pour les trois prochains mois afin de contribuer à un fonds de solidarité.