Selon un communiqué publié lundi, "le ministère public a ordonné l'arrestation des personnes ayant commis un acte de mauvaise conduite à l'encontre d'une femme à l'hôtel Fairmont en 2014", ajoutant que les suspects avaient été placés sur les listes d'interdiction de voyage des aéroports.
L'agression presumée était passée sous les radars, jusqu'à ce que des allégations surgissent sur les réseaux sociaux en juillet dernier, notamment sur le compte Assault Police. D'après ce compte, un groupe de près de six hommes aurait drogué et violé la jeune femme dans l'hôtel cinq étoiles. Les noms et les photos des accusés, issus de familles aisées, ont largement circulé en ligne.
Le parquet égyptien avait annoncé début août l'ouverture d'une enquête sur ces allégations de viol, indiquant avoir "reçu une lettre du Conseil national des femmes, accompagnée d'une plainte" déposée par une femme "ayant subi des agressions sexuelles de la part de plusieurs personnes au Fairmont Nile City Hotel du Caire en 2014".
Le communiqué du parquet faisait aussi état de "témoignages de la part de personnes ayant connaissance" de cette affaire. L'hôtel a déclaré de son côté avoir mené une enquête interne, mais a indiqué qu'il n'avait "jamais été fait état de cet incident auprès de l'hôtel ou de la police touristique".