La constitution de ce trio de prétendants n'est pas une surprise. Et cela veut dire que le Grec Giannis Antetokounmpo, récompensé ces deux dernière années, ne réussira pas la passe de trois.
Jokic, pour son haut rendement sur tous les compartiments du jeu (26,4 points à 56,6% de réussite aux tirs, 10,8 rebonds, 8,3 passes), part favori. Cette saison, il est plus que jamais l'homme fort des Nuggets dont il parvient à faire un des favoris au titre, malgré la blessure de l'autre star de l'équipe Jamal Murray (rupture d'un ligament croisé), absent pour plusieurs mois.
Embiid (28,5 pts, 10,6 rbds, 2,8 passes) semble devoir être son plus sérieux rival. Il a d'ailleurs été longtemps en tête de cette course avant d'être légèrement plombé par des blessures à un genou et au dos, jouant ainsi 21 matches de moins que le Serbe.
Curry a lui été étincelant cette saison, dont il a fini meilleur marqueur (32 pts de moyenne, 5,8 passes, 5,5 rbds) pour la deuxième fois de sa carrière, cinq ans après l'exercice 2016-2017 qui l'avait vu remporter son 2e trophée de MVP. Il en brigue donc un 3e, alors qu'il tente de qualifier les Warriors pour les play-offs avec un match de barrage décisif vendredi contre Memphis.
Cinq autres récompenses individuelles seront attribuées au cours des play-offs.
Quin Snyder (Utah), Tom Thibodeau (New York) et Monty Williams (Phoenix) sont en lice pour celle de meilleur entraîneur de la saison.
Rudy Gobert (Utah), Draymond Green (Golden State) et Ben Simmons (Philadelphie) sont à la lutte pour être désigné meilleur défenseur de la saison, le Français l'ayant déjà été en 2018 et 2019.
Le trophée du joueur à la plus grande progression se jouera entre Jerami Grant (Détroit), Michael Porter Jr. (Denver) et Julius Randle (New York).
Celui du meilleur 6e homme entre Jordan Clarkson (Utah), Joe Ingles (Utah) et Derrick Rose (New York).
Enfin, LaMelo Ball (Charlotte), Anthony Edwards (Minnesota) et Tyrese Haliburton (Sacramento) rivalisent pour être nommé rookie de l'année.