Leurs "découvertes révolutionnaires" ont "permis de comprendre comment la chaleur, le froid et la force mécanique peuvent initier les impulsions nerveuses qui nous permettent de percevoir et de nous adapter au monde", a indiqué le jury Nobel à Stockholm.
David Julius, 65 ans, professeur à l'Université de Californie, a utilisé la capsaïcine, un composant actif du piment qui provoque une sensation de brûlure, pour identifier un capteur dans les terminaisons nerveuses de la peau qui réagit à la chaleur.
Ardem Patapoutian, professeur au Scripps Research en Californie né en 1967, a lui utilisé des cellules sensibles à la pression pour découvrir une nouvelle classe de capteurs qui répondent aux stimuli mécaniques dans la peau et les organes internes.
Outre les vaccins à ARN messager, des experts de l'adhésion des cellules, des nouvelles voies pour des traitements en rhumatologie, des champions de l'épigénétique ou de la résistance aux antibiotiques auraient pu recueillir les lauriers pour le 120e anniversaire des prix, selon les experts des prix scientifiques sondés par l'AFP.
L'an dernier, en pleine pandémie, le prix 2020 était allé à des virologues, trois découvreurs de la redoutable hépatite C.
La saison des Nobel se poursuit à Stockholm mardi avec la physique, mercredi avec la chimie, avant les très attendus prix de littérature jeudi et de la paix vendredi, seule récompense décernée à Oslo. Le plus récent prix d'économie clôt le millésime lundi prochain.