Deux ans après les émeutes "END SARS", la jeunesse nigériane décrie toujours les brutalités policières
- Jean-Roger Bion
Des activistes nigérians affirment que, malgré les vastes manifestations organisées il y a deux ans pour exiger le démantèlement de la SARS, l’unité controversée de la police, en charge du grand banditisme, la brutalité policière est loin d'avoir disparu dans le pays. Jeudi, des centaines de personnes se sont rassemblées au péage de Lekki pour organiser une procession en la mémoire des manifestants tués à cet endroit le 20 octobre 2020, mais les policiers ont tenté de les disperser par la force.