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Cinq morts dans une attaque des ADF dans l'est de la RDC


Des soldats congolais patrouillent dans le village de Mwenda, récemment attaqué par le groupe armé des Forces démocratiques alliées (ADF), dans le secteur de Rwenzori, au nord-est de la RDC, le 23 mai 2021.
Des soldats congolais patrouillent dans le village de Mwenda, récemment attaqué par le groupe armé des Forces démocratiques alliées (ADF), dans le secteur de Rwenzori, au nord-est de la RDC, le 23 mai 2021.

Cinq civils ont été tués mardi soir dans l'est de la République démocratique du Congo dans une attaque attribuée aux rebelles ADF, affiliés au groupe Etat islamique, a-t-on appris mercredi de sources locales.

Les rebelles ont mené une incursion vers 20H00 (18H00 GMT) dans la localité de Ngite, dans le territoire de Beni de la province du Nord-Kivu, a précisé à l'AFP Jadot Mwendapole, rapporteur de la société civile du secteur.

"Ils ont tué cinq civils, tous des hommes, certains par arme à feu, d'autres à l'arme blanche", a-t-il ajouté, précisant qu'une autre personne était portée disparue et que des biens avaient été pillés. "L'ennemi ADF a tué cinq civils", a confirmé Augustin Kapupa, chef du "groupement" (entité administrative) de Mbau, où se situe Ngite.

Les ADF (Forces démocratiques alliées), à l'origine des rebelles ougandais majoritairement musulmans, sont implantés depuis le milieu des années 1990 dans l'est de la RDC, où ils ont tué des milliers de civils. Ils ont prêté allégeance en 2019 à l'EI, qui les présente comme sa "province d'Afrique centrale".

Fin 2021, après des attentats qui leur avaient été attribués sur le sol ougandais, Kampala et Kinshasa ont lancé contre eux une opération militaire conjointe, baptisée "Shujaa", mais les ADF continuent leurs exactions.

En décembre, ils ont été accusés d'avoir lancé deux attaques dans l'ouest de l'Ouganda, dans lesquelles 13 villageois avaient été tués.

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