Sur ces images, partagées sur WhatsApp avant d'être divulguées dans les médias, au moins deux garçons noirs apparaissent derrière des barreaux tandis que des élèves métis hurlent des prix.
"C'est profondément dérangeant et affligeant", s'est désolé un porte-parole du ministère provincial de l'Education, Bronagh Hammond, annonçant une enquête disciplinaire.
La chaîne de télévision News24 a pour sa part cité une mère d'élève selon laquelle un groupe de garçons a essayé de mettre son fils dans une cage, avant qu'il ne parvienne à fuir : "Ils attrapaient les garçons noirs et les mettaient en cage", a affirmé cette dame dont le nom n'a pas été précisé.
Minoritaires à l'échelle nationale, les métis, désignés en anglais par le terme "coloured" hérité de l'apartheid, sont majoritaires dans la province du Cap occidental dont le Cap est le chef-lieu.
Trente ans après la fin de l'apartheid et la première élection multiraciale qui avait porté Nelson Mandela à la présidence en 1994, les incidents racistes persistent dans les écoles. A Pretoria, la capitale, douze élèves d'un lycée pour filles ont été suspendues cette semaine soupçonnées d'avoir posté des commentaires racistes sur des camarades noires sur un groupe WhatsApp.
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