Une présidentielle tunisienne sans enjeu, selon la journaliste Frida Dahmani
- Eric Manirakiza
La présidentielle de dimanche en Tunisie se déroulera en un seul tour, dans des conditions pour le moins inhabituelles. Aucun signe visible de campagne : ni meetings, ni affiches, ni débats. Le président sortant, Kaïs Saied, qui vise un second mandat, contrôle les leviers de l'État, tandis que ses principaux adversaires sont soit emprisonnés, soit écartés de la course. Selon Frida Dahmani, journaliste basée à Tunis, la seule véritable opposition à M. Saied serait un boycott massif, rendant cette élection quasi insignifiante et vidée de tout enjeu.