Le Burundi bénéficiera d’une réduction de 90% de ses dettes auprès du FMI et de la Banque mondiale. Ce pays pourra ainsi réaliser des économies annuelles de l’ordre de 35 à 40 millions de dollars.
C’est une décision qui permettra de consacrer beaucoup plus de ressources à la réduction de la pauvreté au Burundi, un pays qui a fait des progrès importants certes, mais dont plus de la moitié de la population vit dans une extrême pauvreté.
Brendon Horton, économiste en charge de la région des Grands Lacs à la Banque mondiale, estime que les défis du gouvernement burundais sont d’augmenter le taux de croissance et les exportations d’origine agricole.
La majorité de la population vit d’activités agricoles, notamment la culture du café, du coton et du thé.