Le Nord de la Centrafrique est devenu une véritable terre de combat pour les opposants au régime de N’Djamena mais aussi pour d’autres rebelles et bandes armées, déplorent les autorités de Bangui. Les récents affrontements entre des rebelles et les troupes centrafricaines appuyées par les forces de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC) traduisent l’insécurité qui prévaut dans cette région du pays.
Dans un entretien accordé à Lamia Gritli, le général Lamine Cissé, chef du Bureau de l’ONU en Centrafrique (BONUCA) explique que l’insécurité se manifeste dans une zone peu peuplée, où se joignent les frontières du Tchad, de la Centrafrique et du Soudan. C’est par cette zone que sont passés les rebelles responsables de l’attaque du 13 avril contre N’Djamena, a expliqué le général Cissé, ajoutant que toutes sortes de groupes armés peuvent s’y trouver.