Les écoliers burundais des première et deuxième années primaires ont, à partir de cette année, trois nouveaux cours au programme: l’anglais, le swahili et l’éducation civique. L’introduction des deux langues étrangères est précipitée de l’avis des spécialistes qui jugent insuffisantes les deux semaines formation dont ont bénéficié les enseignants.
Interrogé par notre correspondant Eric Manirakiza, l’un des formateurs, Adolphe Ndayidjimana, explique que les enseignants éprouvent de grandes difficultés faute d’avoir acquis suffisamment de connaissance en anglais et en swahili. Le formateur burundais exhorte le gouvernement à intensifier les efforts de formation pour une amélioration progressive du niveau de ces enseignants.
Le professeur Ndayisaba, pédagogue, soulève lui aussi le problème du niveau de connaissance de la langue. Les enseignants auront du mal à transmettre une langue qu’ils ne maîtrisent pas, a-t-il expliqué. L’anglais et le swahili sont les deux langues de travail de la Communauté économique est-africaine, organisation à laquelle le Burundi a adhéré en novembre 2006.