Les forces irako-américaines ont interpellé un proche collaborateur de l’imam radical chiite Moqtada al-Sadr au cours d’une opération, vendredi, à Bagdad. D’après le bureau d’al-Sadr, l’homme arrêté est son directeur pour les médias, Cheikh Abdul Hadi al-Darraji. Les militaires américains n’ont pas révélé l’identité de cette personne, se bornant à dire qu’il s’agit du responsable d’un groupe armé illégal, qui enlève, torture et tue des civils irakiens.
Le numéro 2 de la coalition en Irak, le général britannique Graeme Lamb dit avoir la certitude que la coalition a arrêté l’homme qu’il fallait, en se fondant, pour ce faire, sur les preuves fournies par les services de renseignement. Le Premier ministre Nouri al-Maliki s’est engagé à réprimer sévèrement les insurgés sunnites et les milices chiites, pour tenter d’enrayer la violence dans le pays. Le chef sortant des forces américaines en Irak, le général George Casey, estime qu’il faudra attendre la fin de l’été, avant de pouvoir prendre des décisions sur la réduction des effectifs américains en Irak. Il l’a dit vendredi, à l’issue des entretiens qu’il a eus, à Bassora, dans le Sud, avec le secrétaire à la Défense, Robert Gates.
Le général Casey a également défendu les efforts déployés pour entraîner et équiper les forces irakiennes.Pour M. Gates, l’Irak se trouve actuellement « à un tournant », la nouvelle stratégie prévoyant l’envoi en renfort de 20 000 soldats américains dans ce pays. Le secrétaire à la Défense a effectué une visite surprise en Irak, pour s’entretenir avec des responsables américains et des commandants des forces de la coalition.