Le Rwanda commémore cette semaine le génocide qui a commencé le 7 avril 1994 et au cours duquel plus de 800 000 Tutsis et Hutus modérés avaient été massacrés en moins de trois mois. Le coup d’envoi des activités relatives à cette commémoration a été donné samedi, par le président Paul Kagame à Murambi dans le Sud du pays. A cette occasion, le chef de l’Etat rwandais a accusé les troupes françaises d’être intervenues au Rwanda pour prendre part au génocide et non pour sauver les Rwandais.
« Il a dit ce qui est vrai », a expliqué le maître d’œuvre de la semaine du souvenir, le ministre rwandais de la Jeunesse, de la Culture et des Sports, Joseph Habizena, dans un entretien avec Ferdinand Ferella. M. Habizena a indiqué que la libération, vendredi, de l’ancien président Pasteur Bizimungu n’a rien à voir avec la commémoration du génocide. Aujourd’hui, la réconciliation nationale demeure la priorité, a affirmé le ministre rwandais.