Paris abrite, depuis ce mardi, une grande rencontre sur le Paludisme.
Pendant une semaine des chercheurs, parlementaires et ONG vont se
concerter pour faire reculer, dans le monde, cette maladie qui frappe
surtout l’Afrique subsaharienne. Les médicaments efficaces contre le
paludisme coûtent cher pour les populations pauvres du continent, alors
que la chloroquine, bon marché, a perdu de son efficacité. « Le
paludisme est une maladie qui accroît la pauvreté, parce qu’il mobilise
des sommes très importantes pour les familles qui ont déjà du mal pour
les hospitalisations et les consultations », souligne Michèle Barzach,
ancienne ministre française de la Santé, présidente de l’association «
Les amis du Fonds mondial Europe. » Entre 45 et 60% des
hospitalisations en Afrique subsaharienne sont liées à cette maladie,
fait-elle remarquer.