L’unique débat prévu entre les deux principaux candidats à la vice-présidence, la républicaine Sarah Palin, gouverneur de l’Alaska, et le sénateur du Delaware, Joe Biden, côté démocrate, a eu lieu hier à Saint Louis, dans le Missouri. Tout le monde s’accorde à dire que Mme Palin a su, dans l’ensemble, se tirer d’affaires.
Les premières interviews de Mme Palin à la télévision avaient suscité des questions concernant sa maîtrise les grands dossiers et son aptitude à être une vice-présidente fiable. Pour Kenneth Weinstein, directeur général du Hudson Institute de Washington, la réponse à ces questions, après le débat d’hier, est incontestablement « oui » .
Etant donné que les attentes étaient, en général, limitées concernant Mme Sarah Palin, la candidate républicaine à la vice-présidence s’en est plutôt bien tirée, estime Marie Danzinger professeur de sciences politiques à l’université Harvard, à Boston. Toutefois, Mme Danzinger et M. Weinstein conviennent que cette bonne nouvelle n’apportera pas grand-chose à la campagne du républicain John McCain. Le fait de la crise financière intervienne sous un gouvernement républicain poussent les électeurs à opter pour le candidat du parti démocrate, font-ils remarquer.
Pour ce qui est de la
politique étrangère, Le sénateur Biden, par ailleurs président de l
Commission des Affaires étrangèrs du Sénat, a montré une nette maîtrise
des dossiers de politique étrangère comparé à sa rivale républicaine
Sarah Palin, affirme pour sa part Donald Cuccioletta de l’Observatoire
des Etats-Unis à l’université du Québec à Montréal.