Les premières dames africaines sont attendues mardi, à Ouagadougou, pour un sommet consacré à la lutte contre la pratique de l’excision dans la sous-région. Dès lundi, les experts ont entame des travaux préparatoires. Ils seront suivis des ministres concernés par ce dossier avant la prise de parole des premières dames. Malgré les campagnes de sensibilisation et l’adoption d’une loi réprimant l’excision, cette pratique demeure vivace au Burkina Faso, explique Benjamine Douamba du Comite de lutte contre l’excision au Burkina Faso.
Pour Mme Douamba,
les leaders religieux ont un grand rôle à jouer pour décourager le
recours à l’excision dans les familles. « En plus des premières,
j’aimerai que les présidents de nos pays s’engagent et ne laissent plus
cela entre les mains des premières dames » a déclaré Benjamine Daoumba.