La Guinée a été suspendue de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ce week-end suite au coup d’Etat du capitaine Moussa Dadis Camara à Conakry. Toutefois, la CEDEAO offre son soutien à ce pays pour l’aider à rétablir l’ordre constitutionnel. La suspension de la Guinée « était quelque chose qu’on attendait dans la mesure où cela fait partie des principes de la CEDEAO », estime Sidya Touré, leader de l’Union des Forces républicaines à Conakry.
« L’essentiel pour nous, c’est que le calendrier de la transition que nous allons adopter dans notre pays avec la société civil et les partis politiques et le CNDD soit appliqué », a fait savoir M. Touré, assurant qu’il n’y pas de quoi s’inquiéter outre mesure.
Jean-Marie Doré, chef de l’Union pour le progrès de la Guinée, abonde dans le même sens. « Tout en regrettant le principe de la condamnation, qui est elle-même une question de principe, nous nous réjouissons que cela n’a pas été exclusif des autres avantages auxquels on pouvait s’attendre et de l’Union Africaine », explique, de son côté, M. Doré.