La crise financière internationale était au centre d’une réunion, la semaine dernière, au siège de la Banque africaine de développement à Tunis. Il s’agissait pour les participants d’examiner les moyens de minimiser l’impact de la crise sur les pays africains. Leur principal constat : l’Afrique dispose de ressources substantielles qu’elle n’est pas encore parvenue à mobiliser de manière optimale. « L’Afrique doit restée engagée avec le monde au niveau du commerce, au niveau des débats internationaux, au niveau des discussions concernant la régulation du système financier, concernant la représentation de la l’Afrique », explique Léonce Ndikumana, directeur de la recherche à la BAD.
Prenant l’exemple du gouvernement kenya, qui a réussi à lancer un emprunt sur le marché local en réduisant le montant de l’investissement minimum nécessaire, Léonce ndikumana a souligné que c’est là un modèle qui offre de l’espoir au continent. « Il est vrai que les pays africains sont en train d’être frappés par la crise, mais il est aussi vrai que le potentiel de mobilisation des revenus domestiques n’a pas été atteint en Afrique, n’a pas été exploité complètement en Afrique », a-t-il expliqué.
