Les autorités rwandaises se sont attelées à une lutte vigoureuse contre la corruption. Ainsi, le directeur de l’Office rwandais de l’information - l’organe chargé de la gestion des médias officiels – Oscar Kinamuka, a été arrêté pour abus financier, selon la radio rwandaise. L’agence PANA rapporte, de son côté, la détention, cette semaine, de l’ancien secrétaire d’Etat rwandais chargé de l’Environnement et des mines, Munyanganizi, en rapport avec une affaire d’attribution illégale de marchés publics. Par ailleurs, un député soupçonné d’évasion fiscale a démissionné cette semaine; autant d’affaires qui défraient la chronique au Rwanda.
La corruption n’est peut-être pas aussi répandue au Rwanda que dans d’autres pays, mais « il n’y a pas une petite corruption, il n’y a pas une grande corruption, la corruption, c’est la corruption », explique Marie-Immaculée Ngabiré, présidente de Transparency-Rwanda. Mme Ngabiré se félicite des efforts déployés par le gouvernement à travers ses différents organes, mais souligne qu’il reste à persuader les Rwandais de dénoncer les actes de corruption.