Human Rigths Watch et plus de 60 autres associations de défense des droits de l’homme appellent à l’abrogation immédiate de la loi qui criminalise l’homosexualité au Burundi. La semaine dernière, le président Pierre Nkurunziza a promulgué cette loi en secret. En février, le Sénat avait rejeté pourtant une décision de l’Assemblée qui condamnait les relations intimes entre personnes de même sexe. Selon la Constitution burundaise, en cas de désaccord entre les deux chambres, c’est la décision de l’Assemblée nationale qui prévaut.
« La sexualité relève de la vie privée des personnes et toute poursuite des actions liées à la sexualité entraîne l’immixtion dans la vie privée des personnes », explique David Nahimana de la Ligue Iteka à Bujumbura.