Le ministre brésilien de la Défense, Nelson Jobin, affirme que les débris découverts dans l’Atlantique proviennent sans aucun doute de l’épave de l'Airbus A330 d’Air France porté disparu tôt lundi matin, au nord-est des côtes brésiliennes.
Des avions de recherche brésiliens ont repérés, en début de journée, des sièges d’avion, des taches d’huile et des pièces métalliques à quelques 650 km des côtes, avait fait savoir l’armée de l'air brésilienne. Deux navires brésiliens se sont immédiatement rendus sur les lieux pour examiner ces débris, confirmant que l’appareil s’est abimé en mer dans cette zone, a déclaré M. Jobim. Il n’y a aucune trace de survivants.
Le vol 447 d’Air France, qui transportait 228 personnes, a disparu des écrans radar quelques quatre heures après avoir décollé de Rio de Janeiro dimanche à destination de Paris. Les causes de l’accident demeurent un mystère. Selon les contrôleurs aériens, l’appareil à envoyé des messages automatiques signalant, disent-ils, de multiples défaillances dans les systèmes électriques et de pressurisation. Toutefois, les contrôleurs disent n’avoir rien entendu de la part des pilotes.
Le trajet de l’avion traversait une zone de fortes turbulences mais, selon les experts, il est peu probable qu’un orage ou la foudre ait provoqué l’accident. Les équipes de recherche prévoient d’envoyer des robots sous-marins pour retrouver les précieuses boîtes noires de l’avion.